Collection - Miserable Miracle
AB Records - 2015
Sur les blanches et écorchées falaises d’Albion, une petite galette sonore en provenance de France est venue s’échouée sur notre platine. Les musiciens naufragés de Collection ont levé l’ancre cet automne pour venir nous conter leur premier trip « Misérable Miracle ».
On aurait pu penser à la vue de ce titre évocateur (tiré du roman d’Henri Michaux) que dans la confection de ce premier opus, le trio (composé de Clément Sbaffe, Thibaut le Hénaff et Tom Gay) tout droit débarqué de Lyon, s’était laisser emporter dans les méandres de la belle et turbulente mescaline. Incluant il est vrai un soupçon de psychédélisme dans leur productions, il n’en reste pas moins que c’est au nom d’une Pop classieuse et légère que s’inscrit principalement l’identité musicale de ce groupe pas comme les autres. Sortis, encore une fois, des soutes humides de l’indépendant bébé alligator AB Records (ndlr KCIDY, Yippies Quest, Sierra Manhattan), cette œuvre romantique et sensorielle fait suite au très prometteur 1er EP éponyme « COLLECTION » qui laissait déjà entrevoir une grande diversité dans les productions.
Dès son ouverture, « Misérable Miracle » plonge le spectateur dans l’univers aquatique et bariolé du trio, transporté dans les tumultueux méandres de la pop baroque de « Fairy Land » et « Island In The Mist », qui sonne comme un tendre rappel à la mélancolique BO du film « Submarine ». Une première percée dans l’univers du groupe qui nous permet de juger de l’influence dominante Rock 60’s, et plus particulièrement de David Bowie (période « Space Oddity ») sur la formation (« Daylight Splash », « The Sleeper » & « Enfant Sauvage »). Avec une dextérité certaine, Collection travestis sa pop en puisant dans ses classiques anglais sans se rater/méprendre, lui donnant tour à tour une approche purement Indie propre aux villes du Merseyside (Liverpool) (« Mutual Assured Destruction ») ou une consistance plus électronique (« Last Grief », « Alien Victim »).
Dans ce fabuleux mélange entre pop romanesque de chambre et virée en eau profonde le groupe multiplie les genres (indie, folk-tronica) et les références (F.Truffaut « Enfant Sauvage », Edgar A. Poe « Fairyland », « The Sleeper ») pour nous délivrer un premier album hybride, original et sensoriel qui combine vocal 60’s et symphonies modernes dans un fructueux affrontement perpétuel entre mélopées angéliques et atmosphères angoissantes.
« Ne jamais souffrir serait équivalent à ne jamais avoir été heureux » (E. Allan Poe dans Histoires Extraordinaires).
On aurait pu penser à la vue de ce titre évocateur (tiré du roman d’Henri Michaux) que dans la confection de ce premier opus, le trio (composé de Clément Sbaffe, Thibaut le Hénaff et Tom Gay) tout droit débarqué de Lyon, s’était laisser emporter dans les méandres de la belle et turbulente mescaline. Incluant il est vrai un soupçon de psychédélisme dans leur productions, il n’en reste pas moins que c’est au nom d’une Pop classieuse et légère que s’inscrit principalement l’identité musicale de ce groupe pas comme les autres. Sortis, encore une fois, des soutes humides de l’indépendant bébé alligator AB Records (ndlr KCIDY, Yippies Quest, Sierra Manhattan), cette œuvre romantique et sensorielle fait suite au très prometteur 1er EP éponyme « COLLECTION » qui laissait déjà entrevoir une grande diversité dans les productions.
Dès son ouverture, « Misérable Miracle » plonge le spectateur dans l’univers aquatique et bariolé du trio, transporté dans les tumultueux méandres de la pop baroque de « Fairy Land » et « Island In The Mist », qui sonne comme un tendre rappel à la mélancolique BO du film « Submarine ». Une première percée dans l’univers du groupe qui nous permet de juger de l’influence dominante Rock 60’s, et plus particulièrement de David Bowie (période « Space Oddity ») sur la formation (« Daylight Splash », « The Sleeper » & « Enfant Sauvage »). Avec une dextérité certaine, Collection travestis sa pop en puisant dans ses classiques anglais sans se rater/méprendre, lui donnant tour à tour une approche purement Indie propre aux villes du Merseyside (Liverpool) (« Mutual Assured Destruction ») ou une consistance plus électronique (« Last Grief », « Alien Victim »).
Dans ce fabuleux mélange entre pop romanesque de chambre et virée en eau profonde le groupe multiplie les genres (indie, folk-tronica) et les références (F.Truffaut « Enfant Sauvage », Edgar A. Poe « Fairyland », « The Sleeper ») pour nous délivrer un premier album hybride, original et sensoriel qui combine vocal 60’s et symphonies modernes dans un fructueux affrontement perpétuel entre mélopées angéliques et atmosphères angoissantes.
« Ne jamais souffrir serait équivalent à ne jamais avoir été heureux » (E. Allan Poe dans Histoires Extraordinaires).
Tracklist :
1. Fairyland 2. Daylight Splash 3. Last Grief 4. Mutual Assured Destruction 5. Alien Victim 6. Island In The Mist 7. The Sleeper 8. Enfant Sauvage |
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Voir Aussi