Comment Survivre Dans Un Monde Qui Travaille ?
En ce temps de crise, trouver un job est une tare et encore plus de se motiver à en chercher un. S'inscrire à pôle emploi, faire des queues innombrables, collectionner des papiers administratifs, avoir à se justifier sur ses activités, déposer des C.V, devoir se vendre comme une marchandise rentable...
Pas forcément la vie rêvée.
Certains tentent d'esquiver ce pénible périple omniprésent dans notre société. Ils arpentent les villes sans y rester bien longtemps, zonent entre les frontières, squattent les coins perdus, vivent de chasse et de pêche, de récup' ou de vols, survivent comme ils peuvent mais finissent souvent par se faire jeter dehors. Et dehors c'est tristement toujours chez quelqu'un...
Ahhh.. Monde cruel.
Trouver ta place (ou juste te faire une petite place) dans cet univers individualiste et climatiquement mentalement de plus en plus froid : mission compliquée.
Pas forcément la vie rêvée.
Certains tentent d'esquiver ce pénible périple omniprésent dans notre société. Ils arpentent les villes sans y rester bien longtemps, zonent entre les frontières, squattent les coins perdus, vivent de chasse et de pêche, de récup' ou de vols, survivent comme ils peuvent mais finissent souvent par se faire jeter dehors. Et dehors c'est tristement toujours chez quelqu'un...
Ahhh.. Monde cruel.
Trouver ta place (ou juste te faire une petite place) dans cet univers individualiste et climatiquement mentalement de plus en plus froid : mission compliquée.
Pour cela, il faut parfois se conformer et rentrer dans le moule : trouver un gagne pain, un logement convenable, près d'un supermarché pas trop cher, des amis décents et surtout s'habituer à une routine dans le réveil matin.
Hélas, voir tous ces gens se lever tôt, stressés, se dépêcher, prendre le métro, tirer la gueule, travailler, trimer, cravacher, rentrer, avoir des cernes, se plaindre, être crever, se coucher puis recommencer.
Pas très attrayant le monde du travail.
Hélas, voir tous ces gens se lever tôt, stressés, se dépêcher, prendre le métro, tirer la gueule, travailler, trimer, cravacher, rentrer, avoir des cernes, se plaindre, être crever, se coucher puis recommencer.
Pas très attrayant le monde du travail.
Mais avant tout, intéressons nous à l'origine de ce mot, le travaiiiiiiiiiiil. Il me déplait rien qu'à l'entendre. Et bien figurez vous, que ce mot en latin désigne à la base un instrument de torture destiné à empaler les suppliciés (le "trepalium"), et qu'il signifiait aussi "contraindre". Il désigne aussi le mot "aerumna", ce qui fatigue, ce qui afflige. Ca donne déjà un bel aperçu de la chose.
La notion de travail est bien ancienne dans le christianisme et dans beaucoup d'autres religions. Le travail était symbole d'élection divine, de foi. Comme si on devait quelque chose a quelqu'un de la haut... Enfin à cette époque il fallait bien croire en quelque chose pour aller labourer des champs pendants des journées entières, manger trois pauvres bouts de pain et finir par mourir de la Peste..
Mais selon plusieurs économistes (Annie Jacob par exemple), la notion de travail s'est imposée en Europe lors des conquêtes coloniales en Amérique. Et bah ouais : lorsque ces innocents explorateurs ont débarqués sur ces jolies terres bien fertiles dénuées de tout obstacle à leur intrusion, ils ont senti le gros lot. Bien sûr pour s'immiscer et s'installer tranquillement, il fallait trouver un moyen de se justifier auprès des autorités européennes. Ils ont fait jackpot en instaurant comme nouveau droit "la terre appartient à celui qui la travaille". Et bim, comme les amérindiens, qui ne faisaient chier personne, ne vivaient que de cueillettes et de chasse, ils ne travaillaient donc pas. Parfait pour les jeter de leurs terres qu'ils occupaient et respectaient depuis bien longtemps. Puis voila hein, deux trois virus, un peu de bactéries, quelques armes à feux et c'était plié, même exterminé. Thanks giving, thank you.
Quelle bande de bâtards ces colonialistes...
La notion de travail est bien ancienne dans le christianisme et dans beaucoup d'autres religions. Le travail était symbole d'élection divine, de foi. Comme si on devait quelque chose a quelqu'un de la haut... Enfin à cette époque il fallait bien croire en quelque chose pour aller labourer des champs pendants des journées entières, manger trois pauvres bouts de pain et finir par mourir de la Peste..
Mais selon plusieurs économistes (Annie Jacob par exemple), la notion de travail s'est imposée en Europe lors des conquêtes coloniales en Amérique. Et bah ouais : lorsque ces innocents explorateurs ont débarqués sur ces jolies terres bien fertiles dénuées de tout obstacle à leur intrusion, ils ont senti le gros lot. Bien sûr pour s'immiscer et s'installer tranquillement, il fallait trouver un moyen de se justifier auprès des autorités européennes. Ils ont fait jackpot en instaurant comme nouveau droit "la terre appartient à celui qui la travaille". Et bim, comme les amérindiens, qui ne faisaient chier personne, ne vivaient que de cueillettes et de chasse, ils ne travaillaient donc pas. Parfait pour les jeter de leurs terres qu'ils occupaient et respectaient depuis bien longtemps. Puis voila hein, deux trois virus, un peu de bactéries, quelques armes à feux et c'était plié, même exterminé. Thanks giving, thank you.
Quelle bande de bâtards ces colonialistes...
Tout ça pour dire que le droit à la propriété et le capitalisme c'est vraiment un truc d'escrocs, enfin je dis ça je dis rien hein...
Nos valeurs actuelles sur la notion de travail et de devoir sont donc bien menées sur de mauvaises bases.
La représentation qu'on a de la réussite est parfois démesurée et produit beaucoup de pression. On devrait peut-être essayer de voir le travail comme un truc motivant, moins restrictif, plus amusant et agréable. Ça l'est pour pas mal de monde mais pas encore une majorité à vrai dire.
Et même si notre raison nous rappelle souvent l'ordre et nous pli aux contraintes et aux sacrifices, c'est parfois si bon de se laisser aller.
Parce qu'on est bien chez soi, à rien foutre, glander, avoir du temps pour soi et pour les autres. On peut "chiller" en terrasse dès 5h de l'après-midi, aller faire le footing que tu remettais toujours au lendemain (ou pas), regarder les milles séries que tu n'avais jamais le temps de mater... On n'est pas toujours si mal au chômage.
C'est une vie qu'on rythme à notre envie et flemmardise mais malheureusement ça ne rapporte rien. Et parfois on se fait un peu chier, faut quand même le dire (sauf si tes potes sont autant galériens que toi ! Dans ce cas là, y'a moyen de te marrer : On en parle ICI).
Mais peut-on vraiment bien vivre en situation de non-activitée professionnelle rémunérante ?
Je dirais qu'on peut essayer de vivre sans la nécessité de bosser et d'avoir un contrat, faut être un peu malin et plutôt très débrouillard. Par contre il faut aimer l'aventure, le trip nomade squatteur, le future incertain, les longues journées solitaires et surtout ne pas avoir peur des galères.
Nos valeurs actuelles sur la notion de travail et de devoir sont donc bien menées sur de mauvaises bases.
La représentation qu'on a de la réussite est parfois démesurée et produit beaucoup de pression. On devrait peut-être essayer de voir le travail comme un truc motivant, moins restrictif, plus amusant et agréable. Ça l'est pour pas mal de monde mais pas encore une majorité à vrai dire.
Et même si notre raison nous rappelle souvent l'ordre et nous pli aux contraintes et aux sacrifices, c'est parfois si bon de se laisser aller.
Parce qu'on est bien chez soi, à rien foutre, glander, avoir du temps pour soi et pour les autres. On peut "chiller" en terrasse dès 5h de l'après-midi, aller faire le footing que tu remettais toujours au lendemain (ou pas), regarder les milles séries que tu n'avais jamais le temps de mater... On n'est pas toujours si mal au chômage.
C'est une vie qu'on rythme à notre envie et flemmardise mais malheureusement ça ne rapporte rien. Et parfois on se fait un peu chier, faut quand même le dire (sauf si tes potes sont autant galériens que toi ! Dans ce cas là, y'a moyen de te marrer : On en parle ICI).
Mais peut-on vraiment bien vivre en situation de non-activitée professionnelle rémunérante ?
Je dirais qu'on peut essayer de vivre sans la nécessité de bosser et d'avoir un contrat, faut être un peu malin et plutôt très débrouillard. Par contre il faut aimer l'aventure, le trip nomade squatteur, le future incertain, les longues journées solitaires et surtout ne pas avoir peur des galères.
D'ailleurs en cherchant, ou plutôt geekant sur la toile, je suis tombée sur le "droit à la paresse". Donnée étonnante, en opposition au "droit du travail", d'un certain Paul Lafargue qui développe et étudie la notion de travail. Il défend le droit à la paresse comme étant un droit de l'homme conçu pour profiter du temps non dévolu au travail imposé (on nous en parle peu à l'école, bizarre...).
"Imposé", toujours cette image d'obligation et contrainte.
Mais sommes nous obligé de travailler pour être heureux ? En quel honneur et au nom de qui ? L'Etat ? La fiertés des parents ? La retraite des vieux ? Dieu ? Ta mère ?
C'est vrai qu'il faut se trouver une raison sinon ce ne serait vraiment pas logique.
Mais si le travail nous plait et nous fait du bien, nous apporte des connaissances, une autre vision du monde et nous passionne, alors là, oui, c'est logique. Je pousse quiconque à trouver une filière où il s'éclate, se marre, s'investit, partage, découvre et se cultive, il y a que ça de vrai.
Hélas, il faut bien des métiers pour tout, te servir ton big-mac, nettoyer ta rue, laver ta vaisselle au restaurant, nettoyer ta merde quand tu seras vieux et incontinent.... Et ça, c'est pas forcement le métier pour sortir du chômage avec fierté et distinction ! Mais ça dépanne.. Et puis faut bien qu'il y en ait, alors un peu de respect, ingrat toi-même d'abord!
Aujourd'hui et inévitablement, la profession que tu exerces défini selon beaucoup d'entre nous et un peu inconsciemment, ta personnalité, qui tu es.
Un exemple simple, quand tu rencontres quelqu'un, dans un bar, en soirée, dans la rue, dans une file d'attente...
La première chose qu'on va te demander après ton nom sera toujours et perpétuellement : "et sinon, tu fais quoi dans la vie?". Et je ne sais pas pourquoi on identifie cette question forcement à un cadre professionnel comme si on ne faisait pas autre chose que bosser dans cette putain de vie...
P.S. : voilà pourquoi je réponds à cette question souvent : "je bouge" ou "je respire".
Donner comme réponse ta vraie activité professionnelle, c'est malheureusement être catégorisé, jugé, identifié, stigmatisé.
Alors quand tu dis : "je suis chercheur en agro-énergie et développement durable à la Silicon Valley sur les pays du tiers monde". Ça claque.
Quand tu dis : " je suis livreur de pizza chez Domino's...", c'est tout de suite moins classe.
Après, c'est à toi de voir ce que tu as envie de mettre en avant dans ta vie. A coté de ça, si tu complètes par "je suis basketteur de haut-niveau, j'entraine des enfants avec des déficiences mentales, je participe activement à Green-Peace et je fais parti d'un atelier d'écriture", ça passe plutôt bien.
Mais je trouve quand même ça con d'être jugé par notre boulot. On a pas tous les mêmes ambitions. Certains gagnent leur pain par défaut et non pas par envie, certains n'aiment pas travailler et préfère s'occuper autrement, d'autres aussi n'ont pas le choix et ont des contraintes leur obligeant à se taper des ptits boulots pas toujours épanouissants.
Contrainte 1 : Familial : ça prend du temps et nécessite de l'argent.
Contrainte 2 : Economique : faut pas perdre de temps quand t'as vraiment pas d'argent.
Contrainte 3 : Social : difficile de trouver du temps pour réussir quand tu as l'impression d'avoir ta place nul part.
Il y en a aussi qui ont des rêves, ouais des rêves ! Artistes ou amateurs en tous genre, qui n'ont pas vraiment eu envi de suivre le chemin classique de la vie professionnelle.
Y'en a qui on l'âme de voyageur, à la recherche de découverte, de sensations fortes...
Mais sommes nous obligé de travailler pour être heureux ? En quel honneur et au nom de qui ? L'Etat ? La fiertés des parents ? La retraite des vieux ? Dieu ? Ta mère ?
C'est vrai qu'il faut se trouver une raison sinon ce ne serait vraiment pas logique.
Mais si le travail nous plait et nous fait du bien, nous apporte des connaissances, une autre vision du monde et nous passionne, alors là, oui, c'est logique. Je pousse quiconque à trouver une filière où il s'éclate, se marre, s'investit, partage, découvre et se cultive, il y a que ça de vrai.
Hélas, il faut bien des métiers pour tout, te servir ton big-mac, nettoyer ta rue, laver ta vaisselle au restaurant, nettoyer ta merde quand tu seras vieux et incontinent.... Et ça, c'est pas forcement le métier pour sortir du chômage avec fierté et distinction ! Mais ça dépanne.. Et puis faut bien qu'il y en ait, alors un peu de respect, ingrat toi-même d'abord!
Aujourd'hui et inévitablement, la profession que tu exerces défini selon beaucoup d'entre nous et un peu inconsciemment, ta personnalité, qui tu es.
Un exemple simple, quand tu rencontres quelqu'un, dans un bar, en soirée, dans la rue, dans une file d'attente...
La première chose qu'on va te demander après ton nom sera toujours et perpétuellement : "et sinon, tu fais quoi dans la vie?". Et je ne sais pas pourquoi on identifie cette question forcement à un cadre professionnel comme si on ne faisait pas autre chose que bosser dans cette putain de vie...
P.S. : voilà pourquoi je réponds à cette question souvent : "je bouge" ou "je respire".
Donner comme réponse ta vraie activité professionnelle, c'est malheureusement être catégorisé, jugé, identifié, stigmatisé.
Alors quand tu dis : "je suis chercheur en agro-énergie et développement durable à la Silicon Valley sur les pays du tiers monde". Ça claque.
Quand tu dis : " je suis livreur de pizza chez Domino's...", c'est tout de suite moins classe.
Après, c'est à toi de voir ce que tu as envie de mettre en avant dans ta vie. A coté de ça, si tu complètes par "je suis basketteur de haut-niveau, j'entraine des enfants avec des déficiences mentales, je participe activement à Green-Peace et je fais parti d'un atelier d'écriture", ça passe plutôt bien.
Mais je trouve quand même ça con d'être jugé par notre boulot. On a pas tous les mêmes ambitions. Certains gagnent leur pain par défaut et non pas par envie, certains n'aiment pas travailler et préfère s'occuper autrement, d'autres aussi n'ont pas le choix et ont des contraintes leur obligeant à se taper des ptits boulots pas toujours épanouissants.
Contrainte 1 : Familial : ça prend du temps et nécessite de l'argent.
Contrainte 2 : Economique : faut pas perdre de temps quand t'as vraiment pas d'argent.
Contrainte 3 : Social : difficile de trouver du temps pour réussir quand tu as l'impression d'avoir ta place nul part.
Il y en a aussi qui ont des rêves, ouais des rêves ! Artistes ou amateurs en tous genre, qui n'ont pas vraiment eu envi de suivre le chemin classique de la vie professionnelle.
Y'en a qui on l'âme de voyageur, à la recherche de découverte, de sensations fortes...
Après le tout, c'est de savoir si en rêvant on peut vivre et survivre ?
C'est ça le plus difficile, faire quelque chose qui te plait tout en réussissant à subsister, vivre, boire, manger, rire de temps en temps, dormir, se reposer...
Et ça me révolte de voir ces milliers de gens, artistes ou débrouillards, essayer de se démener pour réussir et les voir galérer, tenter de garder leur passion tout en cumulant les boulots fastidieux ou les logements précaires.
Ça me révolte mais ça me fait chaud au cœur parce que ça, c'est beau. Ceux là vivent fatigués mais sûrement avec la joie de faire ce qui leur plait.
Et même si certains diront "quand on veut on peut", ce n'est pas toujours donné à tous le monde d'aller là où ils veulent.
Et pour réussir tout en se faisant plaisir, parfois sans un coup de pouce, un coup de chatte, ou un coup de maître, on se prend souvent que des majeurs dans la face.
Je ne suis pas défenseur humaniste du droit du travail, je réfléchie seulement. Et il est sûr que la plupart des zonards de France on sûrement eu des opportunités à porter de main pour trouver ce qui leur plaisaient, quelques-uns s'en sortent d'autres traînent, il faut aussi souvent se bouger le cul pour voir les choses changer.
Dans ce monde capitaliste, doit-on travailler pour exister ? Peut-on être heureux sans travailler? Et peut-on survivre en évitant cette société de consommation ?
Tout dépend de comment on veut vivre, si tu veux te pavaner en slip Diesel, sur ta terrasse en sirotant ton coca devant American Pie sur ta télé H.D... Compliqué sauf si tu es riche héritier ou gagnant au loto.
Par contre, si tu veux vivre dans une yourte, manger des pissenlits, monter une coopérative de cucurbitacés avec des artisans dans un petit patelins à la campagne. C'est faisable. Certes tu travailles mais à toi de voir comment. On a rien sans rien, ça c'est certain !!!
Et si tu veux devenir pèlerin bouddhiste et errer dans les temples à manger du riz et à prier, tu peux aussi. Tant qu'il y a une raison derrière ton envie et une motivation.
Mais revenons à nos biquettes, échapper complètement à la vie de consommation c'est dur surtout si tu vis en plein milieu de ça, dans une ville et un pays "développé" économiquement et politiquement parlant.
A chacun de faire la part des choses, de penser à son environnement mais aussi aux autres gens comme nous qui n'ont rien et qui ne se plaignent pas. Consommer sans brûler la couche d'ozone et vivre dans un esprit communautaire malgré l'individualisme et les inégalités qui ne cessent de grandir c'est déjà pas mal. Et si tu trouves un taff épanouissant, intéressant ou au moins gratifiant, alors tu es mon héros. Respect!
Quoi qu'il arrive tente de survivre à une période sans travail comme tu le peux. Les galères peuvent être nombreuses mais tu peux aussi très bien t'en sortir.
Commençons par quelques points importants à noter en situation "irrégulière":
- Vivre chez quelqu'un c'est une super planque : chez sa mère c'est pratique (frigo plein), chez sa meuf c'est un peu squatteur, chez des potes c'est vite le bordel, chez soi c'est mieux, encore faut-il être propriétaire.
- Profiter de son temps : mais à bon escient, pas qu'à fumer des pétards devant la télé, à force ça abrutit. Sortir, se lever le matin ou début d'après-midi histoire de se dire qu'on a fait quelque chose dans la journée, lire les journaux, être au courant de ce qui se passe sur la planète, faire du sport, se cultiver, participer à une asso.
- S'inscrire au RSA si tu as plus de 25 ans, comme à Pôle Emploi, où il faudra aussi que tu démarche si tu as déjà travaillé et souhaite toucher le chômage. Argent qui t'est donné par la société pour te motiver à retrouver un job mais aussi pour profiter un peu d'elle.
- Ne pas dépenser dans le superflus, aller à l'essentiel : tabac, alcool, tournée des bars, grosse soirée.
- Quand l'hiver arrive et qu'on commence à se sentir mou, se fixer des objectifs : poser des CV, faire des recherches.."actives".
- Trouver des petits jobs de dépannage pas compliqués pour avoir un peu de sous, du genre plante verte en hôtesse d'accueil, posé nu aux beaux arts, faire du babysitting, caissier, vendeur... Des trucs bâteau où tu sais que même avec un CV pourri tu auras tes chances.
- Surtout sortir, voir des gens, s'intéresser à tout, faire des expositions, aller au ciné...
En tout cas, "réussir" dans la vie ce n'est pas toujours évident, mais réussir pour moi ce n'est pas faire un travail prestigieux et reconnu (ça ne veut rien dire). Réussir c'est s'épanouir personnellement et pas par rapport à ce que les autres pensent de nous et de nos motivations. Réussir, c'est faire quelque chose qui te plait, où tu sens avoir trouver ta place. Je ne dis pas que c'est facile. Parfois il faut du temps avant de trouver sa voie. Souvent il arrive qu'on galère, qu'on se trompe, qu'on chute de haut, qu'on ait peur, qu'on appréhende et qu'on se pose des milliards de questions sur notre avenir.
Alors le seul vrai conseil que j'ai à donner (parce que non je ne suis pas un oracle), c'est regarder toujours autour de toi. Même si le choix est vaste, tu finiras bien par trouver quelque chose qui te correspond, ne démissionne pas, tâtonne, cherche, explore. On trouve toujours son compte quelque part.
La vie active n'est pas "désactivable". Charge toi de la remplir à ta façon.
Coluche disait : "Gagner sa vie ne vaut pas le coup, attendu qu'on l'a déjà. Le boulot y en a pas beaucoup, faut le laisser à ceux qui aiment ça."
C'est ça le plus difficile, faire quelque chose qui te plait tout en réussissant à subsister, vivre, boire, manger, rire de temps en temps, dormir, se reposer...
Et ça me révolte de voir ces milliers de gens, artistes ou débrouillards, essayer de se démener pour réussir et les voir galérer, tenter de garder leur passion tout en cumulant les boulots fastidieux ou les logements précaires.
Ça me révolte mais ça me fait chaud au cœur parce que ça, c'est beau. Ceux là vivent fatigués mais sûrement avec la joie de faire ce qui leur plait.
Et même si certains diront "quand on veut on peut", ce n'est pas toujours donné à tous le monde d'aller là où ils veulent.
Et pour réussir tout en se faisant plaisir, parfois sans un coup de pouce, un coup de chatte, ou un coup de maître, on se prend souvent que des majeurs dans la face.
Je ne suis pas défenseur humaniste du droit du travail, je réfléchie seulement. Et il est sûr que la plupart des zonards de France on sûrement eu des opportunités à porter de main pour trouver ce qui leur plaisaient, quelques-uns s'en sortent d'autres traînent, il faut aussi souvent se bouger le cul pour voir les choses changer.
Dans ce monde capitaliste, doit-on travailler pour exister ? Peut-on être heureux sans travailler? Et peut-on survivre en évitant cette société de consommation ?
Tout dépend de comment on veut vivre, si tu veux te pavaner en slip Diesel, sur ta terrasse en sirotant ton coca devant American Pie sur ta télé H.D... Compliqué sauf si tu es riche héritier ou gagnant au loto.
Par contre, si tu veux vivre dans une yourte, manger des pissenlits, monter une coopérative de cucurbitacés avec des artisans dans un petit patelins à la campagne. C'est faisable. Certes tu travailles mais à toi de voir comment. On a rien sans rien, ça c'est certain !!!
Et si tu veux devenir pèlerin bouddhiste et errer dans les temples à manger du riz et à prier, tu peux aussi. Tant qu'il y a une raison derrière ton envie et une motivation.
Mais revenons à nos biquettes, échapper complètement à la vie de consommation c'est dur surtout si tu vis en plein milieu de ça, dans une ville et un pays "développé" économiquement et politiquement parlant.
A chacun de faire la part des choses, de penser à son environnement mais aussi aux autres gens comme nous qui n'ont rien et qui ne se plaignent pas. Consommer sans brûler la couche d'ozone et vivre dans un esprit communautaire malgré l'individualisme et les inégalités qui ne cessent de grandir c'est déjà pas mal. Et si tu trouves un taff épanouissant, intéressant ou au moins gratifiant, alors tu es mon héros. Respect!
Quoi qu'il arrive tente de survivre à une période sans travail comme tu le peux. Les galères peuvent être nombreuses mais tu peux aussi très bien t'en sortir.
Commençons par quelques points importants à noter en situation "irrégulière":
- Vivre chez quelqu'un c'est une super planque : chez sa mère c'est pratique (frigo plein), chez sa meuf c'est un peu squatteur, chez des potes c'est vite le bordel, chez soi c'est mieux, encore faut-il être propriétaire.
- Profiter de son temps : mais à bon escient, pas qu'à fumer des pétards devant la télé, à force ça abrutit. Sortir, se lever le matin ou début d'après-midi histoire de se dire qu'on a fait quelque chose dans la journée, lire les journaux, être au courant de ce qui se passe sur la planète, faire du sport, se cultiver, participer à une asso.
- S'inscrire au RSA si tu as plus de 25 ans, comme à Pôle Emploi, où il faudra aussi que tu démarche si tu as déjà travaillé et souhaite toucher le chômage. Argent qui t'est donné par la société pour te motiver à retrouver un job mais aussi pour profiter un peu d'elle.
- Ne pas dépenser dans le superflus, aller à l'essentiel : tabac, alcool, tournée des bars, grosse soirée.
- Quand l'hiver arrive et qu'on commence à se sentir mou, se fixer des objectifs : poser des CV, faire des recherches.."actives".
- Trouver des petits jobs de dépannage pas compliqués pour avoir un peu de sous, du genre plante verte en hôtesse d'accueil, posé nu aux beaux arts, faire du babysitting, caissier, vendeur... Des trucs bâteau où tu sais que même avec un CV pourri tu auras tes chances.
- Surtout sortir, voir des gens, s'intéresser à tout, faire des expositions, aller au ciné...
En tout cas, "réussir" dans la vie ce n'est pas toujours évident, mais réussir pour moi ce n'est pas faire un travail prestigieux et reconnu (ça ne veut rien dire). Réussir c'est s'épanouir personnellement et pas par rapport à ce que les autres pensent de nous et de nos motivations. Réussir, c'est faire quelque chose qui te plait, où tu sens avoir trouver ta place. Je ne dis pas que c'est facile. Parfois il faut du temps avant de trouver sa voie. Souvent il arrive qu'on galère, qu'on se trompe, qu'on chute de haut, qu'on ait peur, qu'on appréhende et qu'on se pose des milliards de questions sur notre avenir.
Alors le seul vrai conseil que j'ai à donner (parce que non je ne suis pas un oracle), c'est regarder toujours autour de toi. Même si le choix est vaste, tu finiras bien par trouver quelque chose qui te correspond, ne démissionne pas, tâtonne, cherche, explore. On trouve toujours son compte quelque part.
La vie active n'est pas "désactivable". Charge toi de la remplir à ta façon.
Coluche disait : "Gagner sa vie ne vaut pas le coup, attendu qu'on l'a déjà. Le boulot y en a pas beaucoup, faut le laisser à ceux qui aiment ça."
Voir aussi :