"LA HUITIEME COULEUR" de Terry Pratchett
Es-tu déjà resté assis pendant plus de 3 heures devant un film que tu n’as pas choisi ? Dont tu ne connais pas le synopsis ? Qui commence par l’image d’une tortue, quatre éléphants et un drôle de disque qui dégouline de flotte ? Tout pour plaire, n’est-ce pas ?
Non cette introduction n’est absolument pas hors-sujet, car c’est comme ça que j’ai connu Les Annales du Disque-Monde. Je ne saurai plus te dire quel âge j’avais, ni comment le film se terminait. Mais je me souviens avoir été "forcée" à me mettre assise pendant TROIS HEURES sur le canapé avec ma petite sœur. Et je me souviens de cette fameuse image du Disque-Monde : Une énorme tortue qui nage dans l’espace, qui porte sur son dos 4 éléphants (pas 3 ni 5, mais bien 4), qui eux-mêmes portent sur leurs dos le Disque-Monde, duquel dégouline l’eau des océans…
*reprend sa respiration*
Et voilà que bien des années plus tard, je me promène dans le rayon "Science Fiction / Fantasy" de ma médiathèque et je lis LES ANNALES DU DISQUE MONDE. Tu vois ce flash-back où l’acteur se fige dans les films pour que tu saches ce que ça lui rappelle ? Et bien j’imagine que j’ai dû me figer de la même manière. Les images sont revenues, et le premier tome s’est retrouvé dans ma main sans que je l’ordonne ! Bon, c’est vrai, voir qu’il y a 35 tomes, ça m’a calmée, mais La Huitième Couleur étant celui qui a inspiré le film, j’ai craqué quand même.
Tout au long de la lecture, certains passages du film me sont revenus, et c’est ce qui a fait toute la magie de l’expérience, pour moi. Pour commencer en beauté, il y a la folie des personnages. Pas seulement leur folie comportementale, mais aussi la folie de l’invention-même du personnage ! Déjà, imagine un monde où les dieux et déesses gèrent tout sous forme d’un jeu, comme une partie de petits-chevaux, ou d’échecs. Les personnages sont alors réduits à des pions que tu suis tout au long du livre. Je peux te parler du mage Rincevent (en voilà un prénom sympa :D), par exemple, qui ne sait pas faire de magie… Ou bien du touriste Deuxfleurs (sans commentaire), qui est le premier touriste du Disque-Monde, et qui se balade avec un bagage sur pattes et qui mord !! Voilà nos deux personnages principaux, ça promet.
Continuons sur cette lancée avec tout un tas de personnages secondaires qui vont du barbare connu qui sourit sur les photos, à une sorte de reine des dragons qui vit sur une montagne à l’envers (ouioui sommet vers le bas, tu m’as comprise), en passant par Kring l’épée magique qui se bat toute seule et qui raconte sa vie à longueur de temps. Joli petit aperçu, je pense. Et pour finir sur une bonne blague, je te présente la Mort, celle en noir avec sa faux bien affutée, qui n’est vraiment pas douée dans son job et qui se rate à tous les coups pour tuer nos héros.
Alors, oui, c’est un roman disons… loufoque… barré… déjanté… maboul… bizarroïde… saugrenu… BREF, fou. Parce que du coup, son titre, "La Huitième Couleur" représente le côté magique du livre. Malgré que le mage ne sache pas l’utiliser, elle est quand même présente. Le chiffre huit à l’air très dangereux là-dedans, alors il est remplacé par quatre-et-quatre ou six-plus-deux, etc… Il porte malheur, il n’est jamais prononcé, jamais écrit, jamais pensé. La huitième couleur, l’Octarine, n’est vue que par les mages, et est celle de la magie ! C’est aussi celle dans laquelle apparait la Mort, et grâce à laquelle on assiste à tous ses déboires. Je pense d’ailleurs que c’est cet environnement magique qui fait toute la beauté de l’histoire.
Voilà donc les deux faces du Disque-Monde créé par Terry PRATCHETT. Magie et folie, un roman à chaque page plus délirant, et une fin qui vous oblige à lire la suite, évidemment :D. Il fait rire les enfants, les parents, Pour un livre qui date de 1983, je dis chapeau. Intemporel, intergénérationnel, interdimensionnel !!
Bon, c’est vrai, plutôt que de lire les 400 pages, tu peux aussi poser tes fesses sur le canapé et regarder le film Discworld pendant 3 heures. Chacun son truc !
Non cette introduction n’est absolument pas hors-sujet, car c’est comme ça que j’ai connu Les Annales du Disque-Monde. Je ne saurai plus te dire quel âge j’avais, ni comment le film se terminait. Mais je me souviens avoir été "forcée" à me mettre assise pendant TROIS HEURES sur le canapé avec ma petite sœur. Et je me souviens de cette fameuse image du Disque-Monde : Une énorme tortue qui nage dans l’espace, qui porte sur son dos 4 éléphants (pas 3 ni 5, mais bien 4), qui eux-mêmes portent sur leurs dos le Disque-Monde, duquel dégouline l’eau des océans…
*reprend sa respiration*
Et voilà que bien des années plus tard, je me promène dans le rayon "Science Fiction / Fantasy" de ma médiathèque et je lis LES ANNALES DU DISQUE MONDE. Tu vois ce flash-back où l’acteur se fige dans les films pour que tu saches ce que ça lui rappelle ? Et bien j’imagine que j’ai dû me figer de la même manière. Les images sont revenues, et le premier tome s’est retrouvé dans ma main sans que je l’ordonne ! Bon, c’est vrai, voir qu’il y a 35 tomes, ça m’a calmée, mais La Huitième Couleur étant celui qui a inspiré le film, j’ai craqué quand même.
Tout au long de la lecture, certains passages du film me sont revenus, et c’est ce qui a fait toute la magie de l’expérience, pour moi. Pour commencer en beauté, il y a la folie des personnages. Pas seulement leur folie comportementale, mais aussi la folie de l’invention-même du personnage ! Déjà, imagine un monde où les dieux et déesses gèrent tout sous forme d’un jeu, comme une partie de petits-chevaux, ou d’échecs. Les personnages sont alors réduits à des pions que tu suis tout au long du livre. Je peux te parler du mage Rincevent (en voilà un prénom sympa :D), par exemple, qui ne sait pas faire de magie… Ou bien du touriste Deuxfleurs (sans commentaire), qui est le premier touriste du Disque-Monde, et qui se balade avec un bagage sur pattes et qui mord !! Voilà nos deux personnages principaux, ça promet.
Continuons sur cette lancée avec tout un tas de personnages secondaires qui vont du barbare connu qui sourit sur les photos, à une sorte de reine des dragons qui vit sur une montagne à l’envers (ouioui sommet vers le bas, tu m’as comprise), en passant par Kring l’épée magique qui se bat toute seule et qui raconte sa vie à longueur de temps. Joli petit aperçu, je pense. Et pour finir sur une bonne blague, je te présente la Mort, celle en noir avec sa faux bien affutée, qui n’est vraiment pas douée dans son job et qui se rate à tous les coups pour tuer nos héros.
Alors, oui, c’est un roman disons… loufoque… barré… déjanté… maboul… bizarroïde… saugrenu… BREF, fou. Parce que du coup, son titre, "La Huitième Couleur" représente le côté magique du livre. Malgré que le mage ne sache pas l’utiliser, elle est quand même présente. Le chiffre huit à l’air très dangereux là-dedans, alors il est remplacé par quatre-et-quatre ou six-plus-deux, etc… Il porte malheur, il n’est jamais prononcé, jamais écrit, jamais pensé. La huitième couleur, l’Octarine, n’est vue que par les mages, et est celle de la magie ! C’est aussi celle dans laquelle apparait la Mort, et grâce à laquelle on assiste à tous ses déboires. Je pense d’ailleurs que c’est cet environnement magique qui fait toute la beauté de l’histoire.
Voilà donc les deux faces du Disque-Monde créé par Terry PRATCHETT. Magie et folie, un roman à chaque page plus délirant, et une fin qui vous oblige à lire la suite, évidemment :D. Il fait rire les enfants, les parents, Pour un livre qui date de 1983, je dis chapeau. Intemporel, intergénérationnel, interdimensionnel !!
Bon, c’est vrai, plutôt que de lire les 400 pages, tu peux aussi poser tes fesses sur le canapé et regarder le film Discworld pendant 3 heures. Chacun son truc !
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