L'Impératrice - Odyssée EP
Independant Release - 2015
Après nous avoir éclaboussés avec son abyssal précédent EP « Sonate Pacifique », véritable trésor des fonds marins parus l’année dernière, qui transportait son auditeur dans les tortueuses profondeurs de la Grande Bleu. La divine Impératrice quitte cette fois la stratosphère pour s’offrir une virevoltante virée lunaire avec son fringuant troisième EP « Odyssée ».
Sa Groovante Majestée l’Impératrice, nous ayant déjà conté depuis quelques années ses aventures avec le « Baron Rouge » et s’étant enfin remise de son « Naufrage en Adriatique » réapparaît donc d’entre les eaux pour conquérir d’autres systèmes. Un retour amorcé par quelques singles (« Vanille Fraise», « Disco Magique Concorde ») et remix («Je Suis Music » du doyen Cerrone) paru tout au long de cette année qui nous ont maintenus confortablement dans l’attente d’une sortie physique. Toujours en intense partenariat libertin avec l’indépendant label Cracki Records, le groupe vient cette fois soulever les bas de la robe étoilée de Vénus et s’offrir dans le même temps la collaboration étroite de la chanteuse Jazz Flore Benguigui (Le Velvet Club) qui rejoint le cortège initial pour une expédition "vers des latitudes impudiques".
Cet « Odyssée » c’est un peu comme un premier road trip sous forme de « Voyage dans la Lune » ou il ne faut que quelques secondes et des poussières (d’étoiles) pour que le « Départ » soit lancé. Sur cette première composition en guise de décollage, la batterie frénétique, polie et puissante s’imbrique à ravir avec les synthés aériens à mesure que l’on entre doucement en apesanteur. C’est au tour de l’érotique et sensuelle « Agitations Tropicales » de nous bercer par son groove planant et ses accords de guitare funk débauchés, nous ramenant ainsi aux sources avec une influence très marquée Daft Punk période « Discovery ». Après le passage de la courroie d’astéroïde, le rythme se calme et débouche sur la valse ancestrale et extraterrestre aux senteurs de « Parfum Thérémine » (du nom de l’inventeur de l’instrument, Leon Theremine). Une ode nostalgique tridimensionnelle emprunte de spleen qui fait du pied à la Cosmic Disco électronique et avant-gardiste de Giorgio Moroder. Toujours sous couvert d’exotisme et de planantes mélodies colorées, « Odyssée » nous inonde de sa Pop Kitch 70’s en faisant se rencontrer la funk de Chic et la BO de « la Boum » du compositeur Vladimir Cosma. On atteint l’apogée du voyage avec « La Lune » et sa mélodie à la « Voyager », toujours accompagné royalement par la voix de Flore, qui s’articulent et s'entrechoquent pour ne former qu’un seul et même espace sonore. Une osmose qui prend fin lorsque s’amorce la lente et douce redescente d’ « Epilogue » qui vient clôturer à demi-mesure ce voyage cosmique dans la constellation de la spirituelle et créative marquise étoilée.
Si le son de l’Impératrice reste unique et inimitable tant il occupe une place à part dans le paysage musical actuel, cet EP démontre de plus une plus grande richesse et complexité que ces prédécesseurs : une variété de gammes, de sons et de couleurs ponctuées par des paroles magnifiques qui s’inscrivent dans un seul et même corps homogène et limpide. En explorant ainsi ici les contrées astrales, le groupe nous dévoile au grand jour la face caché de son monde aussi magique, que mystérieux et décadent. Aussi perché qu’un Jim Carrey dans « Man on the Moon » (à l’image des paroles), ce tout nouvel opus nous transporte dans un safari lunaire à 20001 lieux aux dessus des Mers. Dans cette odyssée funk enrobée de poésie, l'Impératrice Byzantine Théodora nous contes ses tribulations dans une prodigieuse danse décadente, envoûtante et dresse devant les orbites de ses passagers une nouvelle et futuriste cartographie du ciel.
Sa Groovante Majestée l’Impératrice, nous ayant déjà conté depuis quelques années ses aventures avec le « Baron Rouge » et s’étant enfin remise de son « Naufrage en Adriatique » réapparaît donc d’entre les eaux pour conquérir d’autres systèmes. Un retour amorcé par quelques singles (« Vanille Fraise», « Disco Magique Concorde ») et remix («Je Suis Music » du doyen Cerrone) paru tout au long de cette année qui nous ont maintenus confortablement dans l’attente d’une sortie physique. Toujours en intense partenariat libertin avec l’indépendant label Cracki Records, le groupe vient cette fois soulever les bas de la robe étoilée de Vénus et s’offrir dans le même temps la collaboration étroite de la chanteuse Jazz Flore Benguigui (Le Velvet Club) qui rejoint le cortège initial pour une expédition "vers des latitudes impudiques".
Cet « Odyssée » c’est un peu comme un premier road trip sous forme de « Voyage dans la Lune » ou il ne faut que quelques secondes et des poussières (d’étoiles) pour que le « Départ » soit lancé. Sur cette première composition en guise de décollage, la batterie frénétique, polie et puissante s’imbrique à ravir avec les synthés aériens à mesure que l’on entre doucement en apesanteur. C’est au tour de l’érotique et sensuelle « Agitations Tropicales » de nous bercer par son groove planant et ses accords de guitare funk débauchés, nous ramenant ainsi aux sources avec une influence très marquée Daft Punk période « Discovery ». Après le passage de la courroie d’astéroïde, le rythme se calme et débouche sur la valse ancestrale et extraterrestre aux senteurs de « Parfum Thérémine » (du nom de l’inventeur de l’instrument, Leon Theremine). Une ode nostalgique tridimensionnelle emprunte de spleen qui fait du pied à la Cosmic Disco électronique et avant-gardiste de Giorgio Moroder. Toujours sous couvert d’exotisme et de planantes mélodies colorées, « Odyssée » nous inonde de sa Pop Kitch 70’s en faisant se rencontrer la funk de Chic et la BO de « la Boum » du compositeur Vladimir Cosma. On atteint l’apogée du voyage avec « La Lune » et sa mélodie à la « Voyager », toujours accompagné royalement par la voix de Flore, qui s’articulent et s'entrechoquent pour ne former qu’un seul et même espace sonore. Une osmose qui prend fin lorsque s’amorce la lente et douce redescente d’ « Epilogue » qui vient clôturer à demi-mesure ce voyage cosmique dans la constellation de la spirituelle et créative marquise étoilée.
Si le son de l’Impératrice reste unique et inimitable tant il occupe une place à part dans le paysage musical actuel, cet EP démontre de plus une plus grande richesse et complexité que ces prédécesseurs : une variété de gammes, de sons et de couleurs ponctuées par des paroles magnifiques qui s’inscrivent dans un seul et même corps homogène et limpide. En explorant ainsi ici les contrées astrales, le groupe nous dévoile au grand jour la face caché de son monde aussi magique, que mystérieux et décadent. Aussi perché qu’un Jim Carrey dans « Man on the Moon » (à l’image des paroles), ce tout nouvel opus nous transporte dans un safari lunaire à 20001 lieux aux dessus des Mers. Dans cette odyssée funk enrobée de poésie, l'Impératrice Byzantine Théodora nous contes ses tribulations dans une prodigieuse danse décadente, envoûtante et dresse devant les orbites de ses passagers une nouvelle et futuriste cartographie du ciel.
Tracklist :
1. Le Départ 2. Agitations Tropicales 3. Parfum Thérémine 4. Odyssée 5. La Lune 6. Epilogue |
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