Calvin et Hobbes –
Bill Watterson
L’ambiguïté dans l’amitié entre deux philosophes.

La bande dessinée, bientôt neuvième art, renferme souvent des petites perles cachées sous une parure enfantine. C’est le cas ici. Composée de 24 tomes, Calvin et Hobbes vous rendront accros dès la première page, attention c’est la BD qu’on ne peut plus lâcher !
Calvin est un petit garçon de six ans, surdoué, cynique et débordant d’imagination. Hobbes est son tigre en peluche et meilleur ami. Vivant à ses yeux, il a son caractère, ses idées, un discours qui lui est propre et un humour très particulier. La BD alterne entre la vision du monde de Calvin, souvent perdu dans ses rêveries et son monde magique, et celui des personnages secondaires (parents, professeurs…) qui ne voient en lui qu’un petit garçon turbulent et hyperactif. Une dichotomie passionnante, qui oblige le lecteur à prendre parti.
Calvin est un petit garçon de six ans, surdoué, cynique et débordant d’imagination. Hobbes est son tigre en peluche et meilleur ami. Vivant à ses yeux, il a son caractère, ses idées, un discours qui lui est propre et un humour très particulier. La BD alterne entre la vision du monde de Calvin, souvent perdu dans ses rêveries et son monde magique, et celui des personnages secondaires (parents, professeurs…) qui ne voient en lui qu’un petit garçon turbulent et hyperactif. Une dichotomie passionnante, qui oblige le lecteur à prendre parti.
Mais ce n’est que le début ! Car en fait Watterson en profite surtout pour faire une critique de la société occidentale et en particulier de l’américaine. Un peu dans le style de Mafalda, mais avec un aspect philosophique plus poussé et sans être particulièrement politisé, Calvin se pose des questions sur tout. De la vie, la mort, jusqu’au terrorisme en passant de la société de consommation à la couleur du ciel, il remet en question tout ce qui lui passe sous les yeux.
La plus subtile ironie, est sans doute que inexorablement, tout en réfléchissant sur la question, il tombe lui même dans les filets de cette société qu’il critique tant. Comme tous les petits garçons de son âge, il reste des heures rivé devant la télé, il achète des milliers de boites de céréales pour collectionner le cadeaux offert à l’intérieur, et il est abonné à un magazine de chewing-gum. C’est souvent Hobbes qui représente la raison, et qui contemple avec dérision les contradictions représentées par son ami.
Le caractère des personnages représente grossièrement l’idéologie des deux fameux philosophes dont ils tiennent leur nom, Jean Calvin (fondateur du Calvinisme) et Thomas Hobbes, deux idéaux foncièrement opposés. Hobbes est en effet plus rationnel et conscient, Calvin étant plutôt impulsif et égocentrique, tout en gardant une pointe de misanthropie. Il montre souvent son désir d’être d’une autre nature, méprisant les humains par leur égoïsme et leur stupidité.
La plus subtile ironie, est sans doute que inexorablement, tout en réfléchissant sur la question, il tombe lui même dans les filets de cette société qu’il critique tant. Comme tous les petits garçons de son âge, il reste des heures rivé devant la télé, il achète des milliers de boites de céréales pour collectionner le cadeaux offert à l’intérieur, et il est abonné à un magazine de chewing-gum. C’est souvent Hobbes qui représente la raison, et qui contemple avec dérision les contradictions représentées par son ami.
Le caractère des personnages représente grossièrement l’idéologie des deux fameux philosophes dont ils tiennent leur nom, Jean Calvin (fondateur du Calvinisme) et Thomas Hobbes, deux idéaux foncièrement opposés. Hobbes est en effet plus rationnel et conscient, Calvin étant plutôt impulsif et égocentrique, tout en gardant une pointe de misanthropie. Il montre souvent son désir d’être d’une autre nature, méprisant les humains par leur égoïsme et leur stupidité.
Dans cette Bande Dessinée, divisée en petites histoires de 4 cases, les bêtises et les réflexions de Calvin nous font exploser de rire mais nous permettent surtout de remettre les choses dans leur contexte. De minimiser les problèmes du quotidien et de profiter avec lui de la beauté de la vie. Calvin nous fait retomber en enfance tout en nous poussant à une réflexion profonde et un questionnement continu sur le fonctionnement d’une société dont on ne comprendra jamais tous les rouages. Un mélange explosif d’humour au premier, second et centième degré, qui nous découvre des nouvelles finesses à chaque relecture et nous aide à faire revivre l’enfant qui est en nous. Recommandé pour tous les âges, de 9 à 99 ans.
Une belle histoire d’amitié à faire pleurer, des situations saugrenues qui débordent de tous les côtés et une réflexion philosophique poignante derrière, pile ce qu’il vous faut en période de partiels !
Et allez, une dernière pour le plaisir :
Une belle histoire d’amitié à faire pleurer, des situations saugrenues qui débordent de tous les côtés et une réflexion philosophique poignante derrière, pile ce qu’il vous faut en période de partiels !
Et allez, une dernière pour le plaisir :
Voir aussi :