COMMENT SURVIVRE À UN ECHEC ?
Nom d’une pine d’huître, j’ai raté mon permis ! Tu sais ce qui est pire ? C’est la deuxième fois que je le loupe. Tu sais ce qui est pire de pire ? Je ne l’ai re-raté que de quelques points. J’ai le seum, j’ai la haine, j’ai les larmes aux yeux, bref tu connais. Comment ça non ? Fais pas le malin avec moi, les échecs c’est une came universelle, c’est un peu comme faire caca, tout le monde y a droit. Ah, tu fais pas caca non plus ? Dans ce cas tu es un elfe des bois, passe ton chemin et laisse les mortels entre eux (mais avant de partir écoute ça).
Alors non seulement, c’est hyper désagréable de vivre un fail pareil mais en plus, j’ai encore toute la vie pour m’en prendre dans la gueule, et pas qu’un seul (ils me cherchent, ils me traquent, ils m’attendent au tournant les sournois). Alors j’ai décidé de « profiter » de ce gros déboire pour faire le point sur les échecs qui jalonnent nos vies, et surtout élaborer un plan de bataille pour bien leur déboîter la face et faire remonter en flèche notre estime de nous. Prêts ? BANZAÏ !
Alors non seulement, c’est hyper désagréable de vivre un fail pareil mais en plus, j’ai encore toute la vie pour m’en prendre dans la gueule, et pas qu’un seul (ils me cherchent, ils me traquent, ils m’attendent au tournant les sournois). Alors j’ai décidé de « profiter » de ce gros déboire pour faire le point sur les échecs qui jalonnent nos vies, et surtout élaborer un plan de bataille pour bien leur déboîter la face et faire remonter en flèche notre estime de nous. Prêts ? BANZAÏ !
Autorise-Toi à Chialer Ta Race
T’as raté ton truc, t’es nul, tu pues, tu sers à rien et t’y arriveras jamais dans la vie. Bah ouais, t’as raison Léon. Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça ? C’est le genre de sentiments que t’as lorsque tu te prends un bon gros échec dans ta face non ? Hé ben moi, je pense que c’est bien de pas les réprimer, et de laisser ces pensées irrationnelles et légèrement excessives s’exprimer. Tu as envie de t’apitoyer sur ton sort, de geindre pendant des heures sur ton avenir inexistant et d’inonder ton lit de morve ? FAIS-TOI PLAIZ. Laisse sortir. Tapisse ton sol de mouchoirs usagés (non, pas usagés comme ça). Fais-toi le scénario de ta future vie pourrie, jonchée de moult malheurs et défaites.
Hé ho, attention, je te demande pas de te tortiller par terre de détresse jusqu’à ce que mort s’ensuive. En ce qui me concerne, je veille toujours à me fixer une limite dans le temps : en fonction de la nature du fucking échec, je me donne une après-midi, deux jours voire plus pour me lamenter d’être nulle et conne, et lorsque la deadline est atteinte, j’arrête. Déjà parce que trop pleurer ça déshydrate, et aussi parce que si ça dure trop, tu prends le risque de t’enfoncer dans une spirale larmoyante et contre-productive. Alors que justement, le principe de s’autoriser au désespoir de la nullitude, c’est que une fois que c’est sorti, c’est sorti, et que tu peux maintenant te consacrer à reprendre du poil de la bête et aller de l’avant. Et l’avantage de s’imaginer le pire des avenirs après l’échec, c’est que forcément ça sera jamais aussi naze : en partant du point zéro, tu ne peux qu'aller vers le positif, les arc-en-ciel et les licornes.
Le principe est le même si tu es d’un tempérament plus colérique que chouineur : le mec sur qui tu lorgnais t’a foutu un gros râteau ? Plante avec rage des aiguilles géantes dans une poupée vaudou à son effigie. Ton c****** d’examinateur t’a pas donné ton permis, tout ça parce que t’as oublié un angle de mort de rien du tout ? Insulte-le de toute tes cordes vocales seul-e dans ton appart et mets Nirvana à fond comme après les classiques engueulades avec les parents de ton adolescence. Ton voisin sonne à ta porte pour protester contre le bruit ? Pète-lui le nez bordel !!!
(Non en fait évite, pour le voisin.)
(Trop tard ? Comment ça trop tard ?)
Hé ho, attention, je te demande pas de te tortiller par terre de détresse jusqu’à ce que mort s’ensuive. En ce qui me concerne, je veille toujours à me fixer une limite dans le temps : en fonction de la nature du fucking échec, je me donne une après-midi, deux jours voire plus pour me lamenter d’être nulle et conne, et lorsque la deadline est atteinte, j’arrête. Déjà parce que trop pleurer ça déshydrate, et aussi parce que si ça dure trop, tu prends le risque de t’enfoncer dans une spirale larmoyante et contre-productive. Alors que justement, le principe de s’autoriser au désespoir de la nullitude, c’est que une fois que c’est sorti, c’est sorti, et que tu peux maintenant te consacrer à reprendre du poil de la bête et aller de l’avant. Et l’avantage de s’imaginer le pire des avenirs après l’échec, c’est que forcément ça sera jamais aussi naze : en partant du point zéro, tu ne peux qu'aller vers le positif, les arc-en-ciel et les licornes.
Le principe est le même si tu es d’un tempérament plus colérique que chouineur : le mec sur qui tu lorgnais t’a foutu un gros râteau ? Plante avec rage des aiguilles géantes dans une poupée vaudou à son effigie. Ton c****** d’examinateur t’a pas donné ton permis, tout ça parce que t’as oublié un angle de mort de rien du tout ? Insulte-le de toute tes cordes vocales seul-e dans ton appart et mets Nirvana à fond comme après les classiques engueulades avec les parents de ton adolescence. Ton voisin sonne à ta porte pour protester contre le bruit ? Pète-lui le nez bordel !!!
(Non en fait évite, pour le voisin.)
(Trop tard ? Comment ça trop tard ?)
FAIS LE BILAN COMME NEG MARRON
Maintenant que t’as re-les yeux en face des trous, tu peux réfléchir aux conséquences du foirage sans être aveuglé-e par la haine et le désespoir. Ce qui te permet d’envisager quelle incidence l’échec aura sur ta vie, une fois que l’option « je vais mourir mais c’est mieux comme ça » a été écartée.
Plusieurs questions peuvent permettre d’avoir les idées moins en fouillis : quel handicap représente cet échec, à court terme et à long terme ? Est-ce que l’échec met un terme définitif à ton projet ou est-ce que tu peux retenter ta chance et en mettre plein les mirettes au monde entier ébahi devant ton talent ? Et si jamais c’est mort de chez mort, quelles beeeeelles opportunités s’ouvrent à toi maintenant que tu n’es plus concentré-e sur ton objectif premier ?
· T’as raté ton permis : ça t’enlève des opportunités de boulot, c’est relou mais dans quelques mois tu vas pouvoir montrer à ton examinateur que maintenant t’es un ouf de l’angle mort, et que te donner ton permis c’est limite si ça réduira pas le nombre d’accidents de la route. Mieux encore, tu vas pouvoir annoncer à Facebook que tu as ton permis et avoir plein de likes, parce que les gens likent toujours les statuts en rapport avec le permis, je sais pas pourquoi.
· Tu t'es mangé un râteau par la personne que tu désirais de tout ton organe vital (et génital) : ok, tous tes rêves romantiques et fantasmes érotiques sont bons pour la poubelle (si si, j'insiste : c'est très mal de ressasser). Mais au moins, tu gardes ta liberté de célib, et peux pécho à volonté en soirée, jusqu'à ce que tu trouves une nouvelle personne aussi géniale que la première, sauf que son petit coeur battra en duo avec le tien.
· T’as pas été pris-e pour le job de tes rêves : ton CV et ton compte en banque font la gueule mais au moins, ça te fera pas passer à côté d’un job avec un salaire plus gros, un emploi du temps plus mieux, une cantine plus meilleure et des collègues qui vont plus faire mouliner ton slip.
· T’as pas géré la cuisson de ton gâteau et ça a foutu le feu à ton appart : là par contre je peux plus rien pour toi. Mais ça me fait penser qu’il faut que je règle le renouvellement de mon assurance habitation, merci toi !
Plusieurs questions peuvent permettre d’avoir les idées moins en fouillis : quel handicap représente cet échec, à court terme et à long terme ? Est-ce que l’échec met un terme définitif à ton projet ou est-ce que tu peux retenter ta chance et en mettre plein les mirettes au monde entier ébahi devant ton talent ? Et si jamais c’est mort de chez mort, quelles beeeeelles opportunités s’ouvrent à toi maintenant que tu n’es plus concentré-e sur ton objectif premier ?
· T’as raté ton permis : ça t’enlève des opportunités de boulot, c’est relou mais dans quelques mois tu vas pouvoir montrer à ton examinateur que maintenant t’es un ouf de l’angle mort, et que te donner ton permis c’est limite si ça réduira pas le nombre d’accidents de la route. Mieux encore, tu vas pouvoir annoncer à Facebook que tu as ton permis et avoir plein de likes, parce que les gens likent toujours les statuts en rapport avec le permis, je sais pas pourquoi.
· Tu t'es mangé un râteau par la personne que tu désirais de tout ton organe vital (et génital) : ok, tous tes rêves romantiques et fantasmes érotiques sont bons pour la poubelle (si si, j'insiste : c'est très mal de ressasser). Mais au moins, tu gardes ta liberté de célib, et peux pécho à volonté en soirée, jusqu'à ce que tu trouves une nouvelle personne aussi géniale que la première, sauf que son petit coeur battra en duo avec le tien.
· T’as pas été pris-e pour le job de tes rêves : ton CV et ton compte en banque font la gueule mais au moins, ça te fera pas passer à côté d’un job avec un salaire plus gros, un emploi du temps plus mieux, une cantine plus meilleure et des collègues qui vont plus faire mouliner ton slip.
· T’as pas géré la cuisson de ton gâteau et ça a foutu le feu à ton appart : là par contre je peux plus rien pour toi. Mais ça me fait penser qu’il faut que je règle le renouvellement de mon assurance habitation, merci toi !
R'garde DROIT D'VANT TOI !
Voilà, c’est fait, tu t’es planté. On va pas non plus y réfléchir des heures, et repasser en long, en large et en travers le pourquoi du comment de ton échec. Show must go on, et avec un bagage en plus dans ton coffre, parce qu’au fil de ma longue vie (j’ai 100 ans), j’ai pu me rendre compte qu’au final un échec c’est pas juste un truc nul, c’est aussi une super source d’apprentissages (call me Bisounours). Non mais, pour de vrai. Ca permet de se remettre en question, de comprendre ce qu’on a fait de pas bien et d’en prendre de la graine pour la prochaine fois.
En attendant, t’as plus rien à perdre alors fonce, invente-toi des nouveaux projets, croque la vie comme un bon gros kebab !
Et surtout, quand elle arrive, savoure ta victoire et sois fier-e de toi !
En attendant, t’as plus rien à perdre alors fonce, invente-toi des nouveaux projets, croque la vie comme un bon gros kebab !
Et surtout, quand elle arrive, savoure ta victoire et sois fier-e de toi !
Bien joué ma gueule !
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