Comment Survivre à Un Viol ?
Bonjour petit extra –terrien ! Comment te portes-tu ? Ah, ça me rassure… Le plus lourd, c’est la tête, non ? Rassure-toi, des Iles Féroé à l’Ile de Saint Hélène en passant par Casablanca, on est tout un tas de fétards à souffrir de la bonne gueule de bois du lundi matin à la même heure, parce qu’on vit dans le même fuseau horaire. C’est ce genre de matin qui convient parfaitement à l’abordage d’un sujet brûlant comme la Kryptonite, LE VIOL. Quatre petites lettres innocentes qui commencent la couleur violet, ma préférée. Petit mot qui n’a l’air de rien, qu’on pourrait confondre avec VOL, dyslexiquer avec VOILE, aggraver avec VIOLENCE. Je sais que j’ai pas besoin de me justifier sur le choix de mes sujets, mais je te le dis tout de suite, tout net, et tout tranchant, je sais de quoi je parle. Donc, si ça ne te dérange pas, je me permets.
J’ai pas de plan particulier pour parler de cette merde, mais je pense qu’on devrait d’abord faire un petit tour du monde pour se tenir au courant des tendances culturelles (parce que le viol, c’est avant tout une mauvaise habitude mondiale, et si à certains endroits on avait coupé quelques paires de couilles, comme à certains autres, quelques mains à hauteur des poignets en cas de vol à l’étalage, ben à mon avis on aurait éradiqué le problème, et aujourd’hui je vous parlerais des chevaliers de l’An 1000 au Lac de Paladru) . Oui je sais, c’est grave ce que je dis, mais c’est encore plus grave de fermer sa gueule.
En fait, c’est samedi soir, lors d’une soirée anthologique, que j’ai ressenti le besoin de pondre cet article. J’étais là, archi défoncée, à me désarticuler comme un pantin sur de l’électro de malade, gardant un œil vigilant sur mon verre, et un autre sur mon mec. Mon troisième œil tenait le Nirvana dans le viseur, mais ne l’atteignait pas, parce qu’il surveillait deux potes particulièrement Hot et Sexy, en recherche évidente d’affection tous azimuts, employant l’une et l’autre deux méthodes bien particulières : la première, accrochée au cou de ses proies, qu’elle maintenait par une clé de bras et qu’elle ne lâchait que pour bondir sur un autre cou, et l’autre, qui telle une abeille, butinait de cactus en cactus en frottant énergiquement son petit dard contre leur sexe.
Ce genre de situation m’angoisse. Profondément. Pas seulement parce qu’il peut déclencher des bastons générales et que j’aimerais pas rayer mon sourire à 10 000 balles, mais surtout parce que pour moi le viol c’est comme un accident de voiture, t’as plus de chance d’en avoir un quand tu roules à 150 complètement bourré, et d’en mourir, quand - en plus - t’as pas ta ceinture. Autrement dit, je ne veux pas contredire les féministes qui estiment que les femmes ne doivent pas s’interdire d’utiliser l’espace public à leur guise, mais je pense qu’un tribunal aura plus de difficultés à condamner quelqu’un à 15 ans de prison alors que la victime aura été filmée quelques heures plus tôt en flagrant délit de TWERK intempestif sur des cibles vivantes. Prudence, donc.
Cependant, dans la majorité des cas de viols recensés dans le monde, il n’est pas nécessaire de se trémousser en mini jupe pour se faire attaquer. D’ailleurs, sans aller chercher très loin, pour avoir moi-même longtemps défrayé les Dance Floor, j’ai pu remarquer qu’il n’y a pas de rapport direct entre l’allumage et les représailles. En effet, la première fois que je me suis faite violer, c’était par mon oncle et ça a duré dix ans ; la seconde, j’avais 18 ans, le mec en avait environ 45, et après avoir bu une demie bouteille de vin, j’étais complètement shootée, je ne sais pas si il a mis quelque chose dans mon verre. De toute façon, il n’avait pas le choix, parce que sans ça, de toute sa vie il n’aurait jamais pu voir la couleur de mon cul. Enfin, le dernier était un étudiant, à la même période. Bizarrement, il me dégoûtait, et pourtant j’étais en train de me laisser faire, le repoussant, trop mollement, de la façon que certains comprendront comme de la minauderie féminine. Le non qui veut dire oui. Sa bite était tordue. J’avais hâte que ça finisse. Et après, je me suis dit, plus jamais ça. Et en effet, ça n’est plus jamais arrivé.
J’ai pas de plan particulier pour parler de cette merde, mais je pense qu’on devrait d’abord faire un petit tour du monde pour se tenir au courant des tendances culturelles (parce que le viol, c’est avant tout une mauvaise habitude mondiale, et si à certains endroits on avait coupé quelques paires de couilles, comme à certains autres, quelques mains à hauteur des poignets en cas de vol à l’étalage, ben à mon avis on aurait éradiqué le problème, et aujourd’hui je vous parlerais des chevaliers de l’An 1000 au Lac de Paladru) . Oui je sais, c’est grave ce que je dis, mais c’est encore plus grave de fermer sa gueule.
En fait, c’est samedi soir, lors d’une soirée anthologique, que j’ai ressenti le besoin de pondre cet article. J’étais là, archi défoncée, à me désarticuler comme un pantin sur de l’électro de malade, gardant un œil vigilant sur mon verre, et un autre sur mon mec. Mon troisième œil tenait le Nirvana dans le viseur, mais ne l’atteignait pas, parce qu’il surveillait deux potes particulièrement Hot et Sexy, en recherche évidente d’affection tous azimuts, employant l’une et l’autre deux méthodes bien particulières : la première, accrochée au cou de ses proies, qu’elle maintenait par une clé de bras et qu’elle ne lâchait que pour bondir sur un autre cou, et l’autre, qui telle une abeille, butinait de cactus en cactus en frottant énergiquement son petit dard contre leur sexe.
Ce genre de situation m’angoisse. Profondément. Pas seulement parce qu’il peut déclencher des bastons générales et que j’aimerais pas rayer mon sourire à 10 000 balles, mais surtout parce que pour moi le viol c’est comme un accident de voiture, t’as plus de chance d’en avoir un quand tu roules à 150 complètement bourré, et d’en mourir, quand - en plus - t’as pas ta ceinture. Autrement dit, je ne veux pas contredire les féministes qui estiment que les femmes ne doivent pas s’interdire d’utiliser l’espace public à leur guise, mais je pense qu’un tribunal aura plus de difficultés à condamner quelqu’un à 15 ans de prison alors que la victime aura été filmée quelques heures plus tôt en flagrant délit de TWERK intempestif sur des cibles vivantes. Prudence, donc.
Cependant, dans la majorité des cas de viols recensés dans le monde, il n’est pas nécessaire de se trémousser en mini jupe pour se faire attaquer. D’ailleurs, sans aller chercher très loin, pour avoir moi-même longtemps défrayé les Dance Floor, j’ai pu remarquer qu’il n’y a pas de rapport direct entre l’allumage et les représailles. En effet, la première fois que je me suis faite violer, c’était par mon oncle et ça a duré dix ans ; la seconde, j’avais 18 ans, le mec en avait environ 45, et après avoir bu une demie bouteille de vin, j’étais complètement shootée, je ne sais pas si il a mis quelque chose dans mon verre. De toute façon, il n’avait pas le choix, parce que sans ça, de toute sa vie il n’aurait jamais pu voir la couleur de mon cul. Enfin, le dernier était un étudiant, à la même période. Bizarrement, il me dégoûtait, et pourtant j’étais en train de me laisser faire, le repoussant, trop mollement, de la façon que certains comprendront comme de la minauderie féminine. Le non qui veut dire oui. Sa bite était tordue. J’avais hâte que ça finisse. Et après, je me suis dit, plus jamais ça. Et en effet, ça n’est plus jamais arrivé.
C’est drôle (si, si), parce que ça correspond tout à fait à ce que relatent les auteurs du passionnant article, accessible à http://www.criminologie.com/article/viol.
Dans mon cas, c’est ce qu’on appelle une expérience empirique :
- Les viols familiaux élargis (viols commis par des pères, des beaux-pères, d’autres ascendants, des collatéraux, des conjoints ou des « amis de la famille ») viennent largement en tête, suivis par des viols commis par des copains ou des amis des victimes, par des voisins ou bien encore, à une échelle de plus basse intensité relationnelle, par des relations ou des connaissances, du voisinage ou professionnelles.
- Plus les auteurs et les victimes évoluent dans des cercles de proximité étroite, plus les agressions sont longues et multipliées.
- Quasiment tous les viols commis par des agresseurs peu connus ou inconnus des victimes sont des viols uniques.
- Presque deux tiers des auteurs ont commis plusieurs agressions sexuelles et/ou plusieurs viols sur une ou plusieurs personnes de leur entourage pendant plusieurs années. Concept d'« abuseur-violeur en série de proximité ».
- En dépit de quelques exceptions, les auteurs de viols sont quasiment toujours des hommes. Et des hommes en moyenne assez jeunes (environ 30 ans), légèrement plus âgés dans les viols familiaux (qui impliquent notamment des grands-pères), et au contraire de très jeunes adultes voire mineurs dans des viols commis par des collatéraux (frères, cousins) ou dans des viols collectifs.
- Deux tiers des victimes de viols familiaux n’ont pas 10 ans. Ça vous donne une idée du courage de ces messieurs...
Bon, c’est vrai que j’aurais préféré lire cet article plutôt de tout découvrir à mes dépends, mais la vie est ainsi faite, et j’ai survécu. Si ma douloureuse expérience peut servir à certain(es) d’entre vous, alors on n’aura pas tout perdu, vois-tu.
Je ne veux pas rentrer dans la psychologie du violeur parce que J. Paul Sartre disait que « le pire dans l’être humain, c’est que chacun a ses raisons ». Idéologiques, culturels, psychiatriques, ou juste dus à un problème de communication, les mobiles de ces crimes sont variés, et force est de reconnaitre que l’intensité des sévices et des séquelles sont aussi variables d’une victime à une autre, d’un violeur à un autre, d’un pays à un autre, d’une époque, blablabla, etc., etc...
Notre bon vieux Lafontaine disait aussi : « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Donc meuf, va pas chauffer un gros baraque si t’as pas l’intention d’aller jusqu’au bout, parce que quand il t’aura collé son truc d’une taille probablement proportionnelle dans la bouche, t’auras certainement du mal à appeler au secours.
- Deux tiers des victimes de viols familiaux n’ont pas 10 ans. Ça vous donne une idée du courage de ces messieurs...
Bon, c’est vrai que j’aurais préféré lire cet article plutôt de tout découvrir à mes dépends, mais la vie est ainsi faite, et j’ai survécu. Si ma douloureuse expérience peut servir à certain(es) d’entre vous, alors on n’aura pas tout perdu, vois-tu.
Je ne veux pas rentrer dans la psychologie du violeur parce que J. Paul Sartre disait que « le pire dans l’être humain, c’est que chacun a ses raisons ». Idéologiques, culturels, psychiatriques, ou juste dus à un problème de communication, les mobiles de ces crimes sont variés, et force est de reconnaitre que l’intensité des sévices et des séquelles sont aussi variables d’une victime à une autre, d’un violeur à un autre, d’un pays à un autre, d’une époque, blablabla, etc., etc...
Notre bon vieux Lafontaine disait aussi : « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Donc meuf, va pas chauffer un gros baraque si t’as pas l’intention d’aller jusqu’au bout, parce que quand il t’aura collé son truc d’une taille probablement proportionnelle dans la bouche, t’auras certainement du mal à appeler au secours.
Alors, Jamie, dis moi, c’est quoi un viol ?
- Le viol est l'acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel, généralement par la force. » Mais la définition se précise : « par violence, contrainte, menace ou surprise».
La gueule de la surprise… « Chérie, ouvre la bouche et ferme les yeux ! – oh oui, j’adore les surprises !!! »
Je vous laisse apprécier ce délicieux article sur le sens de la surprise d'un artisan niçois paru dans le figaro du 5 mai dernier, merci à Nathalie pour ce truculent tuyau !!!
Alors, viol ou pas viol???
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/05/04/01016-20150504ARTFIG00156-un-sexagenaire-usurpait-la-photo-d-un-mannequin-pour-seduire-les-femmes-sur-le-web.php
Je vous laisse apprécier ce délicieux article sur le sens de la surprise d'un artisan niçois paru dans le figaro du 5 mai dernier, merci à Nathalie pour ce truculent tuyau !!!
Alors, viol ou pas viol???
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/05/04/01016-20150504ARTFIG00156-un-sexagenaire-usurpait-la-photo-d-un-mannequin-pour-seduire-les-femmes-sur-le-web.php
Un peu d’histoire :
Viol de Lucrèce par Titien qui la conduira au suicide
La mythologie regorge de perversions en tous genres, d’incestes, de tueries, et justement de viols éhontés commis par des dieux, hommes et femmes. On comprend que LES VIOLS, au même titre que la guerre se soient « ritualisés ».
Viol de Lucrèce par Titien qui la conduira au suicide
La mythologie regorge de perversions en tous genres, d’incestes, de tueries, et justement de viols éhontés commis par des dieux, hommes et femmes. On comprend que LES VIOLS, au même titre que la guerre se soient « ritualisés ».
lus tard, le viol sera interdit, mais le violeur aura le droit de t’épouser après t’avoir dépucelée, pour échapper à la sanction. Pour faire court, tu touches, tu paies. Et comme ça, tu pourras passer toute ta vie à te faire violer par ton propre mari. La société te donne une chance de t’y habituer. L’ONU nous récapitule les positions prises par les différents états :
« Le viol conjugal peut faire l’objet de poursuites dans au moins 104 États. Il reste 61 États dans lesquels le viol conjugal ne rencontre aucune sanction pénale. Pour 74 d’entre eux, les poursuites sont encadrées et conditionnées (par exemple si les époux sont séparés de corps. LOL.) En général, les pays islamiques qui appliquent la loi islamique du Charia (charî'a) n'acceptent pas le concept du viol conjugal. »
En gros, tu as 14 ans, on te marie de force, et ta nuit de noce inaugure le premier d’une longue série de viols qui durera toute ta vie. De quoi avaler une ou deux bouteilles de Destop cul-sec, non ?
Comme l’explique très bien l’article du dictionnaire de criminologie sus-cité ( ;)), les statistiques mondiales du viol sont lourdement sous estimées compte tenu de la banalisation des faits et la-non dénonciation dans certaines cultures, en particulier en Inde (qui n’apparaît qu’au 5ème rang au classement mondial). C’est là-bas qu’on peut apprécier la formidable déclaration de l’un des violeurs –meurtriers de Jyoti Singh, jeune étudiante de 23 ans ; qui remporte l’adhésion de plus de la moitié de la population indienne : «Lorsqu’une femme se fait violer, elle ne devrait pas se défendre. Elle devrait se taire et se laisser faire. »
« Le viol conjugal peut faire l’objet de poursuites dans au moins 104 États. Il reste 61 États dans lesquels le viol conjugal ne rencontre aucune sanction pénale. Pour 74 d’entre eux, les poursuites sont encadrées et conditionnées (par exemple si les époux sont séparés de corps. LOL.) En général, les pays islamiques qui appliquent la loi islamique du Charia (charî'a) n'acceptent pas le concept du viol conjugal. »
En gros, tu as 14 ans, on te marie de force, et ta nuit de noce inaugure le premier d’une longue série de viols qui durera toute ta vie. De quoi avaler une ou deux bouteilles de Destop cul-sec, non ?
Comme l’explique très bien l’article du dictionnaire de criminologie sus-cité ( ;)), les statistiques mondiales du viol sont lourdement sous estimées compte tenu de la banalisation des faits et la-non dénonciation dans certaines cultures, en particulier en Inde (qui n’apparaît qu’au 5ème rang au classement mondial). C’est là-bas qu’on peut apprécier la formidable déclaration de l’un des violeurs –meurtriers de Jyoti Singh, jeune étudiante de 23 ans ; qui remporte l’adhésion de plus de la moitié de la population indienne : «Lorsqu’une femme se fait violer, elle ne devrait pas se défendre. Elle devrait se taire et se laisser faire. »
Si tu n’es pas encore en train de vomir, je te laisse t’imprégner de ces douces paroles, et ensuite je m’arrête là sur l’Inde, parce que si je m’écoute, je leur envoie illico un tremblement de terre ou un tsunami :
« Mukesh Singh n’est pas le seul à réfléchir de cette manière. En Inde, une grande partie des jeunes considère que c’est aux femmes de tout faire pour éviter les viols. Selon une étude menée par le Mouvement des enfants pour la sensibilisation civique (CMCA), dans 11 villes indiennes, 55% des étudiants de 15 à 19 ans considèrent que les femmes s’habillent et se comportent de manière provocante. Et parmi ces jeunes, il n’y a pas que des garçons. 52% des filles interrogées pensent que le comportement féminin pousse les hommes à commettre des crimes violents. »
What The Fucking Fuck????
Bref, je ne voudrais pas être pessimiste, mais pour eux le progrès en la matière m’a l’air un peu compromis.
- Le saviez –vous ?
- Amuse tes amis !
Incroyable, non ? De vrais coquins ces suédois…
Nous allons maintenant passer ensemble par un moment douloureux, mais indispensable, qui traite de l’utilisation du viol comme arme de guerre, si j’ose dire, « en toute simplicité ». Alors ACCROCHE TOI, ça va secouer.
« Lors de la Seconde Guerre mondiale, des militaires de toutes nations se livrèrent au viol. Le cas de l'armée impériale japonaise utilisant de 20 000 à 200 000 femmes de réconfort enlevées est un cas extrême dans lequel le commandement lui-même a organisé le viol, alors que dans l'immense majorité des armées, il est totalement interdit par le règlement.
Pendant la chute du IIIe Reich en 1945, le nombre de femmes allemandes violées par l'armée soviétique a été estimé à 2 millions, une estimation du même ordre s'applique à l'invasion de l'URSS par l'Allemagne nazie en 1941-1944. (Comme ça y’a pas de jaloux(ses) !)
L'historien américain J. Robert Lilly dans son ouvrage « La Face cachée des GI’s » rapporte que plus de 17 000 viols ont été commis par les GI’s au Royaume-Uni, et entre 2500 et 3500 en France. » (Ouais, gros, c'est aussi ça le débarquement !)
Je sais pas ce que t’en penses mais moi j’adore l’expression « femme de réconfort ». Je te passe les chiffres de la catastrophique guerre d’Algérie, du désastreux Irak, du déprimant Congo…
Ce qu’il faut retenir : Le viol de guerre, qu'il soit opportuniste ou prémédité, est un instrument d'épuration ethnique, les nombreuses naissances qui s'ensuivent brisant la cohésion ethnique du groupe victime. (Ah, ok !!! J’avais pas compris! Quelle intelligence !)
Voilà voilà voilà… Je te passe volontairement les détails Hard Core pour ne pas te faire virer misanthrope, comme moi :
"Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein
Est de rompre en visière à tout le genre humain."
Le Misanthrope, I, 1, v. 95-96
Et comme le disait toujours mon grand-père Ardéchois, y’a toujours un petit bout de sauss’ pour les gentilles petites filles !!! (Non je déconne, j’ai pas de grand-père ardéchois, heureusement, si ça se trouve, j’aurais aussi tâté de l’andouillette.)
Transition de dingue : « En moyenne dans le monde, si rien ne change, près d’une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de son existence. » Si il y a des femmes que ça rassure de savoir ça, manifestez vous, vous pouvez peut-être encore échanger vos places.
Alors, mesdames et messieurs, (1.5% des hommes ont déclaré avoir subi un viol), COMMENT PEUT-ON PRETENDRE SURVIVRE A UN VIOL, alors même que les spécialistes décrivent d’insurmontables séquelles, que vous pouvez consulter ici : http://www.sosfemmes.com/violences/viol_consequences.htm ???
Ben commençons par le pire : y’a des cas ou on ne peut pas survivre parce que le violeur te tue (ou t’épouse), te mutile, te refile une MST, voire le Sida, et là, franchement, c’est la banqueroute.Pour info, dans ce cher pays du Congo, il y a une croyance qui dit que posséder une jeune fille vierge pourrait guérir du SIDA. Génial, non ?
Voici quelques modestes conseils qui ne te rendront jamais ce que tu as perdu, comme ton enfance, ta pudeur, ta confiance en l’être humain, mais qui m’ont aidée à passer à autre chose :
Voici quelques modestes conseils qui ne te rendront jamais ce que tu as perdu, comme ton enfance, ta pudeur, ta confiance en l’être humain, mais qui m’ont aidée à passer à autre chose :
Pour toutes les femmes qui vivent dans ces pays immondes où le viol est cautionné par la loi je leur offre cette réplique du film BAISE-MOI, de Virginie Despentes, (à réciter comme un chapelet) :
« Ma chatte, je ne peux empêcher personne d'y entrer, alors je mets rien de précieux à l'intérieur. »
« Ma chatte, je ne peux empêcher personne d'y entrer, alors je mets rien de précieux à l'intérieur. »
Pour toutes les autres qui vivent dans des pays développés (excepté la Suède, NDLR), continuez à vous battre pour les droits de la femme, aussi longtemps qu’il le faudra, et :
1 – Parlez
Si vous ne dénoncez pas, au moins confiez-vous. La honte perdra en intensité. N’ayez pas peur de choquer les gens, vous leur rendez service. Grâce à vous, certaines situations seront peut-être détectées avant que le mal ne soit fait.
2 – Soignez votre corps autant que votre tête
Le traumatisme psychologique est indéniable. Vous aurez tendance à vouloir scinder votre corps et votre esprit, et parfois à adopter des comportements à risque. Réconciliez vous avec vous même. Ce n'est pas votre faute. Pratiquez le yoga en plus de la méditation, offrez vous un espace de paix intérieur que vous maîtrisez totalement. Reconstruisez-vous en douceur.
3 – Déposez plainte
Parfois une simple main courante au commissariat peut suffire à vous rendre justice des années plus tard, lorsque votre agresseur sera jugé pour d’autres faits similaires (ce qui a été mon cas).
4 – N’ayez pas peur d’aimer
Si vous êtes vivant(e), c’est qu’il y a en vous des cellules qui chaque jour se reproduisent à l’infini. Gardez cette image en visualisant un atome d’espoir, d’amour, et observez le chaque jour croître et se multiplier. Ne laissez pas de place à la mauvaise herbe de l’amertume, qui envahira votre organisme et vous intoxiquera. Aimez et laissez-vous aimer. C’est comme ça qu’on guérit.
1 – Parlez
Si vous ne dénoncez pas, au moins confiez-vous. La honte perdra en intensité. N’ayez pas peur de choquer les gens, vous leur rendez service. Grâce à vous, certaines situations seront peut-être détectées avant que le mal ne soit fait.
2 – Soignez votre corps autant que votre tête
Le traumatisme psychologique est indéniable. Vous aurez tendance à vouloir scinder votre corps et votre esprit, et parfois à adopter des comportements à risque. Réconciliez vous avec vous même. Ce n'est pas votre faute. Pratiquez le yoga en plus de la méditation, offrez vous un espace de paix intérieur que vous maîtrisez totalement. Reconstruisez-vous en douceur.
3 – Déposez plainte
Parfois une simple main courante au commissariat peut suffire à vous rendre justice des années plus tard, lorsque votre agresseur sera jugé pour d’autres faits similaires (ce qui a été mon cas).
4 – N’ayez pas peur d’aimer
Si vous êtes vivant(e), c’est qu’il y a en vous des cellules qui chaque jour se reproduisent à l’infini. Gardez cette image en visualisant un atome d’espoir, d’amour, et observez le chaque jour croître et se multiplier. Ne laissez pas de place à la mauvaise herbe de l’amertume, qui envahira votre organisme et vous intoxiquera. Aimez et laissez-vous aimer. C’est comme ça qu’on guérit.
5 – Achetez-vous une ceinture de chasteté INVIOLABLE
Les derniers modèles son juste incroyables : jugez par vous-même !
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/voici-la-ceinture-de-chastete-moderne-anti-viol/198119.htm
Les derniers modèles son juste incroyables : jugez par vous-même !
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/voici-la-ceinture-de-chastete-moderne-anti-viol/198119.htm
6 – Ayez une lacrymo ou un opinel sur vous
Moi je préfère de loin l’opinel, parce que la lacrymo, dans un endroit fermé (métro, ascenseur) c’est très mauvais pour vous aussi.
7 – N’ayez pas l’air d’une victime, prenez des cours d’auto-défense
Inscrivez-vous avec une copine ou initiez-vous grâce à des tutos sur Internet. Les agresseurs n’ont pas trop l’habitude que leur victime se défende.
8 – Soyez vigilants(es) et observez autour de vous
Vous avez remarqué un tonton un peu trop collant qui tourne autour de votre petite sœur, pépé ne veut emmener que le petit dernier dans les bois, votre meilleure amie se mutile les veines régulièrement ? Alertez !
Moi je préfère de loin l’opinel, parce que la lacrymo, dans un endroit fermé (métro, ascenseur) c’est très mauvais pour vous aussi.
7 – N’ayez pas l’air d’une victime, prenez des cours d’auto-défense
Inscrivez-vous avec une copine ou initiez-vous grâce à des tutos sur Internet. Les agresseurs n’ont pas trop l’habitude que leur victime se défende.
8 – Soyez vigilants(es) et observez autour de vous
Vous avez remarqué un tonton un peu trop collant qui tourne autour de votre petite sœur, pépé ne veut emmener que le petit dernier dans les bois, votre meilleure amie se mutile les veines régulièrement ? Alertez !
J’ai pas très envie de conclure parce qu’il y a tellement de choses que je n’ai pas évoquées, comme les viols dans l’armée, les viols en prison, la prostitution infantile dont les statistiques devraient être corrélées aux autres, toutes les formes de violences qui précèdent ou accompagnent l’acte ; ou, sans chercher trop loin toutes les petites connasses qui cherchent la merde (binge drinking-rapports sexuels à risque-grossesse-avortements en cascade) ; le viol dans l’art ou dans le cinéma ;bref, tout un tas de réjouissances que nous avons éludé parce que nous on travaille sans filet, sans capote quoi, et que je vous rapporte mes découvertes comme elles arrivent. En plus, j’avais juste prévu d’écrire un article, pas une thèse, surtout que j’arriverais pas à organiser un truc comme ça, ce serait trop glauque.
IRREVERSIBLE 2002
On n’à qu’à se dire qu’on reporte ça à un autre jour ; un jour lointain où peut-être que ce sujet n’existera plus, un jour béni où les femmes ne seront plus des objets et les enfants des orifices ; un jour où le mot humain aura retrouvé un sens. A plus dans un beau futur.
TRASH Kelly, à ton service, petit.
Love & Death
Love & Death
Voir aussi :