Comment Survivre Sur Un Tournage ?
Tout le monde kiffe les films. Un bon film, ça fait du bien, ça détend, ça change les idées, ça nous fait vivre des aventures aux côtés de dinosaures et de vampires, ça aide au choix à se donner la niaque ou à s’endormir. Un film c’est au chaud sous la couette, dans les salles sombres, dans des centaines de festivals, sur les bancs de la fac ou même en plein air à la Villette…
Et puis il y a des gens qui aiment tellement les films qu’ils décident de les fabriquer. Il y a tout plein de manières de fabriquer un film : ça va des prises de vues réalisées à l’iPhone et montées sur iMovie, parce que oui oui ça reste un film, aux longs-métrages tournés pendant des mois avec des vrais caméras de ouf et des acteurs connus et tout. Et là, quelque soit le film, ça a beau être facile à regarder c’est souvent pas facile à réaliser, parce qu’il faut réfléchir à plein de choses dont on aurait jamais pensé qu’elles étaient aussi importantes pour faire un film. (Et c’est pour ça que nous, les intermittents ou futurs intermittents, on aime pas trop entendre qu’on est des feignasses qui vivent aux crochets de l’Etat pour faire mumuse avec la caméra et sniffer de la coke, mais ça c’est une autre histoire).
Et puis il y a des gens qui aiment tellement les films qu’ils décident de les fabriquer. Il y a tout plein de manières de fabriquer un film : ça va des prises de vues réalisées à l’iPhone et montées sur iMovie, parce que oui oui ça reste un film, aux longs-métrages tournés pendant des mois avec des vrais caméras de ouf et des acteurs connus et tout. Et là, quelque soit le film, ça a beau être facile à regarder c’est souvent pas facile à réaliser, parce qu’il faut réfléchir à plein de choses dont on aurait jamais pensé qu’elles étaient aussi importantes pour faire un film. (Et c’est pour ça que nous, les intermittents ou futurs intermittents, on aime pas trop entendre qu’on est des feignasses qui vivent aux crochets de l’Etat pour faire mumuse avec la caméra et sniffer de la coke, mais ça c’est une autre histoire).
Bref, moi des tournages j’en ai fait plusieurs, du tout petit mini toute seule à l’arrache dans le métro au vrai de vrai avec une équipe de 50 personnes et qui va sortir en salles en 2015. Et quelque soit le film, à chaque fois le tournage c’est une sacrée aventure qui t’en fait voir de toutes les couleurs, et j’ai voulu partager ça avec toi. Mais juste avant, si tu n’es pas un-e habitué-e des plateaux de tournage, voici un petit rappel sur la composition d’une équipe de tournage classique :
(Note : je mettrai tous les noms de postes au masculin parce que c’est plus simple, et afin d’éviter une mini-polémique je tiens à préciser que oui, évidemment que tous les postes peuvent également être occupés par une femme, un homme, une personne transsexuelle, ou intersexe.)
- L’équipe mise en scène est composée du réalisateur, qui dirige les comédiens et donne des indications sur ce qu’il désire en matière d’image, de son, de décor, de costumes etc., et de son assistant réalisateur, qui en fonction du décor, du nombre de comédiens et des plans qu’il faut tourner, organise les journées de tournage (donc concrètement, si tu termines à 1h du matin, c’est plus ou moins de sa faute). Selon l’ampleur du tournage, l’assistant réalisateur peut être aidé par un second assistant, voire un troisième assistant ou stagiaire. Enfin, le scripte est là pour s’assurer de la cohérence de tout ce qui se passe dans le film, dans le scénario et à l’image (parce que le comédien qui a selon les plans une barbe de trois jours ET un bouc de 10cm parce qu’on a tourné des images de la même scène à deux semaines d’écart, ça la fout mal). Il prend également note des prises qui sont considérés bonnes ou non par le réalisateur.
- La production, c’est le financement du film. Toute l’équipe n’est pas toujours présente sur le tournage, mais surveille et retranscrit en direct les dépenses, gère les remboursements et les salaires, s’assure que tout est conforme à ce qui a été prévu en matière de budget.
- L’équipe régie veille, en gros, à ce que tout se déroule bien pour tout le monde, ce qui rend sa tâche très variée : réservation et gestion des décors, installation et désinstallation des loges, communication avec la cantine du tournage, mise en place d’une table régie avec des trucs à boire et à manger, communication et aide auprès de chaque équipe, des comédiens et des figurants.
- L’équipe image est composée du chef opérateur, qui dirige ses cadreurs et assistants, et travaille en coopération avec l’équipe électricité qui gère l’éclairage, et l’équipe machinerie qui s’occupe de toutes les inventions géniales pour faire des trucs sympa avec la caméra : grues, rails de travelling, etc.
Pas besoin de plus d’explications pour les équipes son, décoration, costumes, maquillage, casting… En tout cas ce qui est sûr, c’est que ça fait du monde. Et c’est exactement pour ça que parfois, c’est le méga bordel et que ça requiert plusieurs dispositions pour survivre. Et voici lesquelles.
(Note : je mettrai tous les noms de postes au masculin parce que c’est plus simple, et afin d’éviter une mini-polémique je tiens à préciser que oui, évidemment que tous les postes peuvent également être occupés par une femme, un homme, une personne transsexuelle, ou intersexe.)
- L’équipe mise en scène est composée du réalisateur, qui dirige les comédiens et donne des indications sur ce qu’il désire en matière d’image, de son, de décor, de costumes etc., et de son assistant réalisateur, qui en fonction du décor, du nombre de comédiens et des plans qu’il faut tourner, organise les journées de tournage (donc concrètement, si tu termines à 1h du matin, c’est plus ou moins de sa faute). Selon l’ampleur du tournage, l’assistant réalisateur peut être aidé par un second assistant, voire un troisième assistant ou stagiaire. Enfin, le scripte est là pour s’assurer de la cohérence de tout ce qui se passe dans le film, dans le scénario et à l’image (parce que le comédien qui a selon les plans une barbe de trois jours ET un bouc de 10cm parce qu’on a tourné des images de la même scène à deux semaines d’écart, ça la fout mal). Il prend également note des prises qui sont considérés bonnes ou non par le réalisateur.
- La production, c’est le financement du film. Toute l’équipe n’est pas toujours présente sur le tournage, mais surveille et retranscrit en direct les dépenses, gère les remboursements et les salaires, s’assure que tout est conforme à ce qui a été prévu en matière de budget.
- L’équipe régie veille, en gros, à ce que tout se déroule bien pour tout le monde, ce qui rend sa tâche très variée : réservation et gestion des décors, installation et désinstallation des loges, communication avec la cantine du tournage, mise en place d’une table régie avec des trucs à boire et à manger, communication et aide auprès de chaque équipe, des comédiens et des figurants.
- L’équipe image est composée du chef opérateur, qui dirige ses cadreurs et assistants, et travaille en coopération avec l’équipe électricité qui gère l’éclairage, et l’équipe machinerie qui s’occupe de toutes les inventions géniales pour faire des trucs sympa avec la caméra : grues, rails de travelling, etc.
Pas besoin de plus d’explications pour les équipes son, décoration, costumes, maquillage, casting… En tout cas ce qui est sûr, c’est que ça fait du monde. Et c’est exactement pour ça que parfois, c’est le méga bordel et que ça requiert plusieurs dispositions pour survivre. Et voici lesquelles.
LES GENS TU AIMERAS, DANS TON COIN TU
NE RESTERAS PAS
Lorsqu’un film se tourne en équipe, et c’est très souvent le cas, il s’agit d’un travail pour lequel la coopération est primordiale, parce que chaque équipe est plus ou moins spécialisée et qu’on a tous besoin les uns des autres pour faire le film. Du coup, il faut se forcer à mettre sa timidité de côté, même si avant chaque tournage c’est ohlàlà y’aura des gens que j’connais pas et si ça s’trouve ils sont méchants et ça va être horrible et p’têt même que j’vais mourir.
Connaître tous les prénoms et être sympa avec tout le monde, c’est important pour une bonne communication et une bonne ambiance. Et puis si tout se passe bien, l’équipe de tournage devient vite une deuxième famille que tu auras du mal à quitter une fois l’aventure terminée, parce que c’était trop cooooool et ils vont tous trop me manqueeeeer bouhouhou etc.
Connaître tous les prénoms et être sympa avec tout le monde, c’est important pour une bonne communication et une bonne ambiance. Et puis si tout se passe bien, l’équipe de tournage devient vite une deuxième famille que tu auras du mal à quitter une fois l’aventure terminée, parce que c’était trop cooooool et ils vont tous trop me manqueeeeer bouhouhou etc.
T’ADAPTER TU SAURAS, PANIQUER TU NE
DEVRAS PAS
C’est jamais tous les jours pareil. Parfois, on commence à midi et c’est trop bon, parfois le rendez-vous est donné à 6h à l’autre bout de la ville et ça pique sévère. Parfois il se met à pleuvoir ou à neiger d’un coup; parfois le comédien est en retard et injoignable et il faut aller frapper chez lui, chez son agent, chez sa meuf, chez sa mère ; parfois il appelle tout simplement 2h avant de tourner pour dire qu’il a la grippe et qu’il ne viendra pas ; parfois il y a des gens qui jouent de la musique à côté alors qu’on tourne, ou on a oublié un accessoire indispensable, ou l’enfant qui était censé jouer avec ses parents fictifs fait méga la gueule et arrête pas de pleurer.
Et comme sur un tournage il faut faire vite parce que le temps c’est de l’argent, on a pas le temps d’attendre dans le calme que ça passe, que tout le monde soit là, d’aller chercher ce qui manque ou que la musique s’arrête, parce que chaque jour, voire chaque heure sup’ c’est des techniciens, du matériel, des locaux à payer en plus. Alors faut trouver des solutions : changer l’ordre de tournage des plans, modifier un peu le scénario si possible, emprunter la montre qui manque à un technicien, frapper à toutes les portes de l’immeuble pour négocier un temps de répit avec les musiciens.
Parce que y’a pas de problème sans solution ! Et aussi parce que ces moments d’imprévu donneront parfois lieu à des situations complètement grotesques et drôles, comme la fois où j’ai reçu dans mon talkie-walkie un appel pour « aller acheter des cornichons en urgence ». Mwarf mwarf.
Et comme sur un tournage il faut faire vite parce que le temps c’est de l’argent, on a pas le temps d’attendre dans le calme que ça passe, que tout le monde soit là, d’aller chercher ce qui manque ou que la musique s’arrête, parce que chaque jour, voire chaque heure sup’ c’est des techniciens, du matériel, des locaux à payer en plus. Alors faut trouver des solutions : changer l’ordre de tournage des plans, modifier un peu le scénario si possible, emprunter la montre qui manque à un technicien, frapper à toutes les portes de l’immeuble pour négocier un temps de répit avec les musiciens.
Parce que y’a pas de problème sans solution ! Et aussi parce que ces moments d’imprévu donneront parfois lieu à des situations complètement grotesques et drôles, comme la fois où j’ai reçu dans mon talkie-walkie un appel pour « aller acheter des cornichons en urgence ». Mwarf mwarf.
PATIENT TU
SERAS, DES BAFFES DANS LA GUEULE TU NE DONNERAS PAS
Alors oui, on a dit qu’il fallait aller vite. Mais de la patience, t’en auras surtout besoin pour faire face à toute ton équipe, parce que même s’ils sont tous beaux et gentils, ils auront plein d’occasions de mettre tes nerfs à rude épreuve.
Ca va de l’apprenti réalisateur qui n’est toujours pas satisfait au bout de la 36ème prise alors que tu lui as donné DIX MINUTES pour faire ce plan avant que le soleil se couche et que ça soit râpé pour le reste, au collègue régisseur qui te fait remarquer que tu as mal plié une table alors que c’est même pas toi qui l’a pliée parce que toi tu étais occupé à ranger un décor TOUT SEUL, ou alors à l’assistant mise en scène qui te demande d’empêcher les gens de passer dans le périmètre de tournage alors qu’ils vont tous au travail et qu’ils te foncent dessus la bave aux lèvres tels des pitbulls, ou encore (true story) la réalisatrice connue qui a envie d’un yaourt, mais en fait plutôt un fromage blanc, mais pas celui-ci parce que c’est pas 0% ; et là c’est 0% mais c’est pas la marque Bidule alors ça va pas.
Là je te jure que pour faire tous les magasins du quartier, et ensuite manger toi-même les 18 yaourts qui étaient pas les bons, il va t’en falloir une bonne dose, de patience, et dans ces jours là l’annonce de la fin de journée sonnera comme celle du messie.
Ca va de l’apprenti réalisateur qui n’est toujours pas satisfait au bout de la 36ème prise alors que tu lui as donné DIX MINUTES pour faire ce plan avant que le soleil se couche et que ça soit râpé pour le reste, au collègue régisseur qui te fait remarquer que tu as mal plié une table alors que c’est même pas toi qui l’a pliée parce que toi tu étais occupé à ranger un décor TOUT SEUL, ou alors à l’assistant mise en scène qui te demande d’empêcher les gens de passer dans le périmètre de tournage alors qu’ils vont tous au travail et qu’ils te foncent dessus la bave aux lèvres tels des pitbulls, ou encore (true story) la réalisatrice connue qui a envie d’un yaourt, mais en fait plutôt un fromage blanc, mais pas celui-ci parce que c’est pas 0% ; et là c’est 0% mais c’est pas la marque Bidule alors ça va pas.
Là je te jure que pour faire tous les magasins du quartier, et ensuite manger toi-même les 18 yaourts qui étaient pas les bons, il va t’en falloir une bonne dose, de patience, et dans ces jours là l’annonce de la fin de journée sonnera comme celle du messie.
SOURIANT TU
SERAS, DE L’ENERGIE TU AURAS
Bon, on va être clair tout de suite, le cinéma c’est parfois un peu un monde de fayots. Pourquoi ? Parce que comme c’est un travail collectif, on dépend très souvent du bon vouloir des autres : du comédien qu’on veut absolument et qui hésite à s’engager sur le projet, du chef d’équipe qui ne sait pas encore s’il vous engage ou non, ou encore… Du passant dont le chemin se trouve pile dans l’axe de la caméra.
C’est là qu’il faut procéder au blocage, c’est-à-dire que muni d’un gilet jaune fluo (voire d’un badge au nom de la prod pour faire sérieux et impressionner), tu vas aborder tous les passants sur le point de passer devant la caméra pour leur demander soit de patienter quelques minutes que la prise soit finie, soit de faire attention à ne pas regarder l’objectif. Et comme montrer ses boobs pour obtenir ce qu’on veut c’est mal, il ne te restera que ton sourire Colgate et ton dynamisme pour attirer l’attention des gens et les persuader d’accéder à ta requête. Il y a pas longtemps, j'ai gentiment tenté d'aborder une dame pour lui demander de ne pas regarder dans l'axe de la caméra. Elle a fui en disant "non non non" comme si je l'avais approchée avec un flingue dans les mains.
Je te conseille donc de bien te brosser les dents le matin et de mettre toute ton énergie dans ton sourire, parce que sachant que même avec un gyrophare sur la tête il est parfois dur d’attirer l’attention du parisien pressé, tu vas devoir y mettre du tien.
C’est là qu’il faut procéder au blocage, c’est-à-dire que muni d’un gilet jaune fluo (voire d’un badge au nom de la prod pour faire sérieux et impressionner), tu vas aborder tous les passants sur le point de passer devant la caméra pour leur demander soit de patienter quelques minutes que la prise soit finie, soit de faire attention à ne pas regarder l’objectif. Et comme montrer ses boobs pour obtenir ce qu’on veut c’est mal, il ne te restera que ton sourire Colgate et ton dynamisme pour attirer l’attention des gens et les persuader d’accéder à ta requête. Il y a pas longtemps, j'ai gentiment tenté d'aborder une dame pour lui demander de ne pas regarder dans l'axe de la caméra. Elle a fui en disant "non non non" comme si je l'avais approchée avec un flingue dans les mains.
Je te conseille donc de bien te brosser les dents le matin et de mettre toute ton énergie dans ton sourire, parce que sachant que même avec un gyrophare sur la tête il est parfois dur d’attirer l’attention du parisien pressé, tu vas devoir y mettre du tien.
Pardon Madame, on tourne un film, vous voulez bien attendre trois minutes que la prise soit finie ?
REACTIF TU
SERAS, MAIS LES GAFFES TU EVITERAS
Comme on disait plus haut, un tournage au niveau de la cadence, ça envoie du foie gras. Du coup, il faut s’habituer à un rythme d’action digne d’un film de science-fiction. C’est-à-dire que si tu es stagiaire déco et que tu entends dans ton oreillette qu’il manque tel ou tel accessoire, c’est même pas la peine d’attendre que la personne qui parle finisse sa phrase : tu as déjà bondi pour récupérer l’objet manquant. Quant au boulot sur le plateau, mieux vaut ne pas être le mec qu’on attend alors que tout le monde est prêt à tourner. Ca risque d’exaspérer très fort les autres membres de l’équipe qui eux étaient prêts à temps.
Et là où ça devient dur, c’est que dans la volonté de tout faire vite, tu fais les choses mal (no offense, je parle en connaissance de cause). Et dans ma grande mansuétude je te fais une petite liste des erreurs que j’ai commises pour avoir eu envie de mourir dans la seconde ayant suivi mon acte :
- Courir pour aller plus vite et shooter dans un élément du plateau.
- Dans la hâte d’apporter ce qu’on m’avait demandé, sonner à la porte du plateau sans vérifier avant si ça tournait (ça tournait).
- Me plaindre dans mon talkie de la réal qui demande un truc que je lui ai apporté il y a 5 minutes. Sachant que si par malheur elle était à ce moment là branchée sur mon canal, ciao la petite stagiaire.
Voilà voilà. Donc réactif, mais pas précipitatif (chut, j’aime bien les rimes).
Et là où ça devient dur, c’est que dans la volonté de tout faire vite, tu fais les choses mal (no offense, je parle en connaissance de cause). Et dans ma grande mansuétude je te fais une petite liste des erreurs que j’ai commises pour avoir eu envie de mourir dans la seconde ayant suivi mon acte :
- Courir pour aller plus vite et shooter dans un élément du plateau.
- Dans la hâte d’apporter ce qu’on m’avait demandé, sonner à la porte du plateau sans vérifier avant si ça tournait (ça tournait).
- Me plaindre dans mon talkie de la réal qui demande un truc que je lui ai apporté il y a 5 minutes. Sachant que si par malheur elle était à ce moment là branchée sur mon canal, ciao la petite stagiaire.
Voilà voilà. Donc réactif, mais pas précipitatif (chut, j’aime bien les rimes).
SI PERSEVERANCE TU AS, ACCRO AUX TOURNAGES TU DEVIENDRAS
Franchement, bosser sur un tournage c’est fatigant, parfois éprouvant, exaspérant, exténuant… Mais si tu as vraiment envie d’être là, profites-en à fond, même des moments les plus relou, parce que sur un tournage, quelque soit le poste qu’on a, on apprend des centaines de choses, on rencontre des dizaines de gens, on passe des tas de bons moments… Et surtout on a la fierté, une fois l’aventure terminée, de savoir qu’on a posé notre pierre à l’édifice du film fini. Lorsqu’un tournage se termine, c’est le méga dodo pendant quelques jours… Jusqu’à ce qu’on se mette en quête d’un nouveau tournage parce que ça y est, ça nous manque trop.
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