Modjo - Modjo
Sound of Barclay Records - 2001
A l'heure où la French Touch s'exporte partout dans le monde à une vitesse "aerodynamic", il est toujours bon de retrouver sur nos platines l'une des plus belles pépites musicales sortie durant la seconde vague de l'histoire de la "French House". "Retour vers le Future" d'un album qui en cette année 2014 suscite encore les passions funk nostalgiques du public, d'un groupe qui en l'espace d'un album subjugua le monde de l'électronique francophone...
"Stardust Access Memories" : L'envolée lyrique made in French Touch
2001 se révéla être l'année de la French House, le Big Bang Interstella-ire X5555 de la French Touch sur la scène internationale : à peine remis du génialissime "Tempovision" de Etienne de Crécy (2000) ou du "Unreasonable Behaviour" (2000) du prolifique Laurent Garnier, les "House-Raverz" fiévreux du samedi soir de la Loko du Rex voient arriver sur les ondes le désormais classique "Discovery" des Daft Punk suivi par ce que l'on peux appeler un ovni, véritable dealers charismatiques de "sex-appeal", le duo Modjo, qui en 12 productions, 4 singles, 3 boucles disco & 1 album (Victoire de la Musique 2002) viennent faire danser toute l'Europe.
Ce duo signé chez SBR (Cerrone, Jackson & Sinema) est composé de Romain Tranchart, déjà auteur d'un Maxi "Funk Legacy" (Vertigo Records) sorti en 1999 et révélé dans la sphère House par les singles "What You Gonna Do Baby" & "Now That Love Has Gone" et Yann Destal, multi-instrumentiste. Avant de parler physiquement de l'album éponyme, il faut revenir sur le futur de ces deux acolytes : Romain est resté dans le registre House-Funk en sortant une flopée de remixes ("Golden Boys" de Res & "In Love" de Axel le Baron) et même un album en 2009 "Man In Motion" sous le pseudonyme "A Thousand Names" tout en étant l'ingé-son du sensuel "Sexuality" de Sébastien Tellier. Quand à Yann il est membre du groupe Priors, auteur d'un album "The Great Blue Scar", d'un EP "Stay By Me" et apparaît même en Featuring sur les prods de qualité ("Revolte" de Dax Riders et surtout Louis La Roche "My Turn"). Au niveau des influences musicales du duo, elles oscillent entre la pure House de l'époque (Daft Punk ,DJ Sneak ou Ian Pooley) mais aussi avec une tendance Power-Pop/Glam-Rock de David Bowie au Beatles en passant par les Beach Boys.
"Modjo Sound Better With You"
Le 33 tours éponyme s'ouvre avec "Acknowledgement" une symphonie synthétique qui lance par sa basse croissante et ces échos vocodales les prémices d'une explosion funkadelic directement enchaînés par "Chillin'" issu d'un simple sample de "Le Freak" (1978) de Chic qui mis à part ces teintes House très marquées s'approche plus par ses sonorités de la sensuelle disco de Jamiroquai. Pour les tracks suivantes même registre : de la perle dansante "Lady" symbole phare du renouveau de la scène Nu-Disco des années 2000's, qui tire sa mélodie intergalactique du sample du très dynamique "Soup For One" de Chic et garde toute sa fraîcheur grâce au superbe remix de Kaytranada où même samplé par le rappeur East Coast Coolio dans son dernier opus (2009). Dans ce même cocktail House déjanté, il faut ajouter le vénérable "On Fire" qui puise sa teinte et sa rythmique dans le "Rocket In the Pocket" de Cerrone (1977) et l'addictif et intemporel "Music Takes You Back" qui sonne pratiquement comme une allégorie sonore des Daft Punk à faire réveiller Georges Benson. Cette sonorités propre aux deux Human-Robots est très présente dans "Rollercoaster", appuyé d'un nouveau sample de Cerrone "Give me Love" ainsi que le plus instrumental "No More Tears" digne d'une B.O. de Funky Cops. Enfin, le duo parisien puise dans son registre Rock en intégrant dans sa tracklist finale 3 compositions ("What I Mean", "Peace of Mind" & "Savior Eyes") aux accents folk-pop dignent d'une ballade de romance et se permettent ainsi pour conclure une reprise bossa-nova de "Lady", l'histoire d'apposer la "cerise sur le cocktail".
Etoile éphémère qui a considérablement et durablement rajeuni et rénové la scène parisienne House post-90's, plus reconnue encore que le "tubesque" "Starlight" de l'époque, ces Supermen Lovers des dancefloors aussi discrets que géniaux ont connu grâce aux quelques classiques funky-chilliesque disséminés partout sur les ondes, le même succès que leurs pairs de Stardust (Alan Braxe X Daft Punk) qui avaient fait danser les "enfants du beat" avec "Music Sound Better With You" et ont réussi par un album aux BPM acidulés à faire danser toute la planète House en plein essor en devenant un des étendards d'un des mouvements "made in France" (qui marche) créée sur l'Hexagone. En souvenir de cette époque charnière que nous n'avons pour la plupart pas connue, rappelons nous ces rythmes prophétiques et autres symphonies poétiques où nos voix ne font plus qu'une quand nous chantons en club "Lady Hear Me Tonight" "When we dance by the moonlight, can't you see you're my delight?". Car, oui, la musique adoucie les mœurs mais aussi "Takes you back where you belong" too.
Tracklist :
1. Acknowledgement
2. Chillin'
3. Lady
4. Too Good To Be True
5. Peace of Mind
6. What I Mean
7. Music Takes You Back
8. No More Tears
9. Rollercoaster
10. On Fire
11. Savior Eyes
12. Lady (Acoustic Edit.)
"Stardust Access Memories" : L'envolée lyrique made in French Touch
2001 se révéla être l'année de la French House, le Big Bang Interstella-ire X5555 de la French Touch sur la scène internationale : à peine remis du génialissime "Tempovision" de Etienne de Crécy (2000) ou du "Unreasonable Behaviour" (2000) du prolifique Laurent Garnier, les "House-Raverz" fiévreux du samedi soir de la Loko du Rex voient arriver sur les ondes le désormais classique "Discovery" des Daft Punk suivi par ce que l'on peux appeler un ovni, véritable dealers charismatiques de "sex-appeal", le duo Modjo, qui en 12 productions, 4 singles, 3 boucles disco & 1 album (Victoire de la Musique 2002) viennent faire danser toute l'Europe.
Ce duo signé chez SBR (Cerrone, Jackson & Sinema) est composé de Romain Tranchart, déjà auteur d'un Maxi "Funk Legacy" (Vertigo Records) sorti en 1999 et révélé dans la sphère House par les singles "What You Gonna Do Baby" & "Now That Love Has Gone" et Yann Destal, multi-instrumentiste. Avant de parler physiquement de l'album éponyme, il faut revenir sur le futur de ces deux acolytes : Romain est resté dans le registre House-Funk en sortant une flopée de remixes ("Golden Boys" de Res & "In Love" de Axel le Baron) et même un album en 2009 "Man In Motion" sous le pseudonyme "A Thousand Names" tout en étant l'ingé-son du sensuel "Sexuality" de Sébastien Tellier. Quand à Yann il est membre du groupe Priors, auteur d'un album "The Great Blue Scar", d'un EP "Stay By Me" et apparaît même en Featuring sur les prods de qualité ("Revolte" de Dax Riders et surtout Louis La Roche "My Turn"). Au niveau des influences musicales du duo, elles oscillent entre la pure House de l'époque (Daft Punk ,DJ Sneak ou Ian Pooley) mais aussi avec une tendance Power-Pop/Glam-Rock de David Bowie au Beatles en passant par les Beach Boys.
"Modjo Sound Better With You"
Le 33 tours éponyme s'ouvre avec "Acknowledgement" une symphonie synthétique qui lance par sa basse croissante et ces échos vocodales les prémices d'une explosion funkadelic directement enchaînés par "Chillin'" issu d'un simple sample de "Le Freak" (1978) de Chic qui mis à part ces teintes House très marquées s'approche plus par ses sonorités de la sensuelle disco de Jamiroquai. Pour les tracks suivantes même registre : de la perle dansante "Lady" symbole phare du renouveau de la scène Nu-Disco des années 2000's, qui tire sa mélodie intergalactique du sample du très dynamique "Soup For One" de Chic et garde toute sa fraîcheur grâce au superbe remix de Kaytranada où même samplé par le rappeur East Coast Coolio dans son dernier opus (2009). Dans ce même cocktail House déjanté, il faut ajouter le vénérable "On Fire" qui puise sa teinte et sa rythmique dans le "Rocket In the Pocket" de Cerrone (1977) et l'addictif et intemporel "Music Takes You Back" qui sonne pratiquement comme une allégorie sonore des Daft Punk à faire réveiller Georges Benson. Cette sonorités propre aux deux Human-Robots est très présente dans "Rollercoaster", appuyé d'un nouveau sample de Cerrone "Give me Love" ainsi que le plus instrumental "No More Tears" digne d'une B.O. de Funky Cops. Enfin, le duo parisien puise dans son registre Rock en intégrant dans sa tracklist finale 3 compositions ("What I Mean", "Peace of Mind" & "Savior Eyes") aux accents folk-pop dignent d'une ballade de romance et se permettent ainsi pour conclure une reprise bossa-nova de "Lady", l'histoire d'apposer la "cerise sur le cocktail".
Etoile éphémère qui a considérablement et durablement rajeuni et rénové la scène parisienne House post-90's, plus reconnue encore que le "tubesque" "Starlight" de l'époque, ces Supermen Lovers des dancefloors aussi discrets que géniaux ont connu grâce aux quelques classiques funky-chilliesque disséminés partout sur les ondes, le même succès que leurs pairs de Stardust (Alan Braxe X Daft Punk) qui avaient fait danser les "enfants du beat" avec "Music Sound Better With You" et ont réussi par un album aux BPM acidulés à faire danser toute la planète House en plein essor en devenant un des étendards d'un des mouvements "made in France" (qui marche) créée sur l'Hexagone. En souvenir de cette époque charnière que nous n'avons pour la plupart pas connue, rappelons nous ces rythmes prophétiques et autres symphonies poétiques où nos voix ne font plus qu'une quand nous chantons en club "Lady Hear Me Tonight" "When we dance by the moonlight, can't you see you're my delight?". Car, oui, la musique adoucie les mœurs mais aussi "Takes you back where you belong" too.
Tracklist :
1. Acknowledgement
2. Chillin'
3. Lady
4. Too Good To Be True
5. Peace of Mind
6. What I Mean
7. Music Takes You Back
8. No More Tears
9. Rollercoaster
10. On Fire
11. Savior Eyes
12. Lady (Acoustic Edit.)
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Voir aussi :
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