Pépite - Les bateaux EP
Microqlima Records
Après avoir donné naissance à quelques belles perles d’eau douce telles que Cliché ou encore Mooon, le label Microqlima nous propose aujourd’hui de partir à la dérive avec le duo parisien Pépite composé de deux naufragés, Thomas, auteur, et Edouard, compositeur. Groupe pop new wave aux saveurs sucrées et mélancoliques, c’est avec plaisir qu’on embarque sur le voilier rafistolé par nos deux aventuriers, le tout sous un ciel couleur pastel.
Dès l’introduction, nous voilà transportés sur-le-champ dans un univers pop coloré tout en nostalgie. Le duo nous propulse instantanément dans un univers fantasmagorique, une sorte d’ébauche à l’aquarelle. D’entrée, les images fusent. Renaissance des premiers émois adolescents, paysages nacrés et nuages en papier, on vogue à la dérive, sans se demander où l’on va, et c’est drôlement agréable. Quatre accords de synthés au son brillamment choisi suffisent à nous faire comprendre que le duo, lui, sait exactement quelle route il veut emprunter et où il souhaite amarrer. La batterie rentre et c’est comme une évidence, tout s’imbrique à la perfection et on est sous le charme.
S’esquissent ensuite quelques « Hyéroglyphes », cette fois plus sombres mais aussi plus rythmés. Ces nappes de synthés continuent de nous enivrer puis ça monte en puissance. On se retrouve sous l’embrun mais on veut continuer le voyage. Avec « Eviter les naufrages » on a la confirmation que le duo sait habilement jouer avec les textures sonores et mêler à la fois douceur et obscurité. Sons de synthés rétros et guitares aériennes appuyées par un basse/batterie bien lourd nous mènent vers d’autres rivages et le voyage n’est finalement pas de tout repos, on dessale, et au milieu des îlots paradisiaques et des couleurs vives pointe la brume fuligineuse.
On comprend donc que derrière cette pop poupine aux allures naïves et enchanteresses, Pépite fait preuve d’une belle fragilité, d’une certaine noirceur dont émane une souffrance palpable, à l’image des paroles, comme le récit d’un homme égaré, à la recherche d’un amour disparu. « Dernier baiser au bout du temps, Dernier baiser sous le vent » proclame-t-il dans ce « Dernier Voyage », ballade psychédélique et lancinante qui nous plonge dans les abysses du temps, une errance entre rêveries et résignations.
Dès l’introduction, nous voilà transportés sur-le-champ dans un univers pop coloré tout en nostalgie. Le duo nous propulse instantanément dans un univers fantasmagorique, une sorte d’ébauche à l’aquarelle. D’entrée, les images fusent. Renaissance des premiers émois adolescents, paysages nacrés et nuages en papier, on vogue à la dérive, sans se demander où l’on va, et c’est drôlement agréable. Quatre accords de synthés au son brillamment choisi suffisent à nous faire comprendre que le duo, lui, sait exactement quelle route il veut emprunter et où il souhaite amarrer. La batterie rentre et c’est comme une évidence, tout s’imbrique à la perfection et on est sous le charme.
S’esquissent ensuite quelques « Hyéroglyphes », cette fois plus sombres mais aussi plus rythmés. Ces nappes de synthés continuent de nous enivrer puis ça monte en puissance. On se retrouve sous l’embrun mais on veut continuer le voyage. Avec « Eviter les naufrages » on a la confirmation que le duo sait habilement jouer avec les textures sonores et mêler à la fois douceur et obscurité. Sons de synthés rétros et guitares aériennes appuyées par un basse/batterie bien lourd nous mènent vers d’autres rivages et le voyage n’est finalement pas de tout repos, on dessale, et au milieu des îlots paradisiaques et des couleurs vives pointe la brume fuligineuse.
On comprend donc que derrière cette pop poupine aux allures naïves et enchanteresses, Pépite fait preuve d’une belle fragilité, d’une certaine noirceur dont émane une souffrance palpable, à l’image des paroles, comme le récit d’un homme égaré, à la recherche d’un amour disparu. « Dernier baiser au bout du temps, Dernier baiser sous le vent » proclame-t-il dans ce « Dernier Voyage », ballade psychédélique et lancinante qui nous plonge dans les abysses du temps, une errance entre rêveries et résignations.
Condensé parfait entre pop synthétique et chanson française, nos deux alchimistes, en plus d’un son léché et puissant, à la fois rétro et neuf, enluminé et polychrome, nous délivrent de belles déclarations d’amour intimistes logées dans l’écume des vagues. Les influences se font sentir et on pense notamment à « Téléphone » même si le timbre de voix est ici moins abîmé que chez Jean-Louis Aubert, il y a quelque chose d’écorché dans la voix de notre jeune navigateur. Une fois l’écoute terminée ça nous colle à la peau et on se dit que « les Bateaux », c’est un EP à la fois doux comme du coton et obsédant comme un souvenir d’enfance. Ca fait beaucoup de bien mais ça nous tourmente. On espère en tout cas que le duo nous pondra très vite une nouvelle pépite, cette fois plus longue, peut-être avec un album ? Quoi qu’il en soit, amoureux du spleen, prenez place dans ces bateaux et vous aurez droit à une belle virée riche en sensations, qui vous donnera certainement envie d’aller fouiller dans un vieux coffre à jouets.
-> Pépite Release Party : C'était le 12 Octobre à la Mano à Strasbourg-Saint-Denis
->Si vous avez loupé ça : Pépite s'enfui ensuite : Le 8 Novembre : A la Boule Noire ( Pigalle ou Anvers )
Lien de l'event ici :
https://www.facebook.com/events/807314682741659/
Tracklist :
1. Les Bateaux 2. Hyéroglyphes 3. Eviter les Naufrages 4. Dernier Voyage |
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Tibo