Across The Universe : Plein Les Yeux, Plein Les Oreilles
J’ai envie de te parler ce soir d’une petite perle cinématographique et musicale, un délice de film qui ravira tes mirettes tout en te faisant chanter à tue-tête sur ton canap’. (En tout cas moi je l’ai fait et je crois que mes voisins s’en souviendront encore un moment).
Across the Universe raconte l’épopée de Jude et Lucy, deux jeunes gens à peine sortis du lycée, dans un New York en ébullition au cœur des années 60 chamboulées par la guerre du Viêtnam. Jude et Lucy vont participer activement au militantisme pacifiste de l’époque, et vivre en même temps une intense histoire d’amour. Mais ce n’est pas tout ! Across the Universe est une comédie musicale. Et le meilleur est encore à venir… puisque les musiques qui animent le film ne sont rien d’autre qu’une partie conséquente de la discographie des Beatles, réinterprétée à l’occasion du film.
Amour. Joie. Orgasme.
Alors au début, le film est tout ce qu’il y a de plus classique, voire même presque un peu manichéen : on nous présente, par le biais de montages parallèles, une jeunesse BCBG opposée à une jeunesse popu et rock, un milieu blanc comparé à un milieu noir, des hippies militants confrontés à une armée cruelle…
Mais très vite, tout se mélange. Lucy quitte son cocon studieux pour rejoindre la vie militante au sein d’une ville qui fourmille de couleurs, de musique, de révolte, un lieu où toutes les origines se côtoient, et où l’émancipation se fait au sein d’un groupe de musicos débordants d’amour et au caractère bien trempé.
Across the Universe raconte l’épopée de Jude et Lucy, deux jeunes gens à peine sortis du lycée, dans un New York en ébullition au cœur des années 60 chamboulées par la guerre du Viêtnam. Jude et Lucy vont participer activement au militantisme pacifiste de l’époque, et vivre en même temps une intense histoire d’amour. Mais ce n’est pas tout ! Across the Universe est une comédie musicale. Et le meilleur est encore à venir… puisque les musiques qui animent le film ne sont rien d’autre qu’une partie conséquente de la discographie des Beatles, réinterprétée à l’occasion du film.
Amour. Joie. Orgasme.
Alors au début, le film est tout ce qu’il y a de plus classique, voire même presque un peu manichéen : on nous présente, par le biais de montages parallèles, une jeunesse BCBG opposée à une jeunesse popu et rock, un milieu blanc comparé à un milieu noir, des hippies militants confrontés à une armée cruelle…
Mais très vite, tout se mélange. Lucy quitte son cocon studieux pour rejoindre la vie militante au sein d’une ville qui fourmille de couleurs, de musique, de révolte, un lieu où toutes les origines se côtoient, et où l’émancipation se fait au sein d’un groupe de musicos débordants d’amour et au caractère bien trempé.
Car outre Jude et Lucy, le film est porté par toute une bande de personnages attachants : Max, le frère de Lucy, à l’origine de l’aventure New Yorkaise, Prudence, qui enchaîne les déceptions amoureuses, Sadie la chanteuse à la crinière de lionne, son guitariste aux airs de Hendrix…
Au fur et à mesure que Jude et Lucy découvrent cet univers où la lutte, l’art et le plaisir des sens ne font qu’un, la mise en scène se transforme elle aussi progressivement. Fini le fil conducteur fluide et précis qui a mené nos personnages jusqu’à New York ; place aux sautes spatiales et temporelles qui font passer les protagonistes d’une soirée urbaine à un bus hippie à un chapiteau à un lac… Tout ça par la magie d’une chanson (et sans aucun doute par la prise de psychotropes, dont l’image de plus en plus psychédélique est le témoin). Malgré une continuité narrative qui reste claire, le film nous offre de nombreuses séquences "hors récit", des séquences mentales, sensitives, qui témoignent de la folie et de l’intensité de ces aventures qui s’enchaînent les unes aux autres.
Les chansons des Beatles, que chaque personnage interprète selon les séquences, sont choisies judicieusement pour exprimer ce qu’ils vivent et ressentent tout au long du film, où l’histoire intime tient aussi sa place au sein des évènements historiques et politiques. Et dans les moments qui ont une pêche de ouf comme dans les séquences tristes, dures voire trash, c’est trop de bonheur de pouvoir rechanter toutes ces chansons qui sont restées dans notre iPod depuis notre période "Beatles" du collège…
Et je dis pas ça pour faire ma vieille.
Across the Universe, Julie Taymor (2007)
Au fur et à mesure que Jude et Lucy découvrent cet univers où la lutte, l’art et le plaisir des sens ne font qu’un, la mise en scène se transforme elle aussi progressivement. Fini le fil conducteur fluide et précis qui a mené nos personnages jusqu’à New York ; place aux sautes spatiales et temporelles qui font passer les protagonistes d’une soirée urbaine à un bus hippie à un chapiteau à un lac… Tout ça par la magie d’une chanson (et sans aucun doute par la prise de psychotropes, dont l’image de plus en plus psychédélique est le témoin). Malgré une continuité narrative qui reste claire, le film nous offre de nombreuses séquences "hors récit", des séquences mentales, sensitives, qui témoignent de la folie et de l’intensité de ces aventures qui s’enchaînent les unes aux autres.
Les chansons des Beatles, que chaque personnage interprète selon les séquences, sont choisies judicieusement pour exprimer ce qu’ils vivent et ressentent tout au long du film, où l’histoire intime tient aussi sa place au sein des évènements historiques et politiques. Et dans les moments qui ont une pêche de ouf comme dans les séquences tristes, dures voire trash, c’est trop de bonheur de pouvoir rechanter toutes ces chansons qui sont restées dans notre iPod depuis notre période "Beatles" du collège…
Et je dis pas ça pour faire ma vieille.
Across the Universe, Julie Taymor (2007)
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