I FEEL GOOD : CHORALE VS HÔPITAL
J'ai décidé de te parler aujourd'hui du documentaire le plus stylé de tous les temps (rien que ça ouais). Un docu avec une pêche incroyable, de la danse, des excès de vitesse, un peu d'alcool, même un peu de sexe... Mais surtout beaucoup de rock'n'roll. Toutes ces déviances étant pratiquées par un groupe d'octogénaires. OUI MONSIEUR.
Bob, Stan, Eileen, Joe, Helen, Fred, Dora et j'en oublie sont membres de Young at Heart, une chorale senior dirigée par Bob Cilman et au répertoire carrément rock. Je te jure que voir des petits vieux se démener sur Hendrix, les Clash ou encore James Brown, ça en jette. Perso, quand Dora lance son cri qui tue au début de "I Feel Good", je fais pas ma maline tu vois, parce que punaise elle a la voix qui porte.
Young at Heart et son énergie communicative se produit réguièrement lors de spectacles, et le film nous fait partager les séances de répétitions, la découverte de nouvelles chansons, les difficultés rencontrées mais aussi les moments de complicité entre les choristes, chez qui la pratique du chant collectif a créé de véritables liens d'amitié.
Le quotidien de la chorale est étroitement lié à celui des choristes, que le réalisateur rencontre un à un dans l'intimité de leurs habitats; et ainsi, inévitablement, aux nombreux problèmes de santé auxquels ils doivent faire face, car même si dans leur c(h)oeur ils ont dix-sept ans, leurs corps ne peut pas en dire autant. Les répétitions sont donc rythmées par les visites à l'hôpital, et par les coups durs qui touchent régulièrement ce groupe de papys rockers, au coeur de séquences qui risquent bien de te faire chouiner.
Bob, Stan, Eileen, Joe, Helen, Fred, Dora et j'en oublie sont membres de Young at Heart, une chorale senior dirigée par Bob Cilman et au répertoire carrément rock. Je te jure que voir des petits vieux se démener sur Hendrix, les Clash ou encore James Brown, ça en jette. Perso, quand Dora lance son cri qui tue au début de "I Feel Good", je fais pas ma maline tu vois, parce que punaise elle a la voix qui porte.
Young at Heart et son énergie communicative se produit réguièrement lors de spectacles, et le film nous fait partager les séances de répétitions, la découverte de nouvelles chansons, les difficultés rencontrées mais aussi les moments de complicité entre les choristes, chez qui la pratique du chant collectif a créé de véritables liens d'amitié.
Le quotidien de la chorale est étroitement lié à celui des choristes, que le réalisateur rencontre un à un dans l'intimité de leurs habitats; et ainsi, inévitablement, aux nombreux problèmes de santé auxquels ils doivent faire face, car même si dans leur c(h)oeur ils ont dix-sept ans, leurs corps ne peut pas en dire autant. Les répétitions sont donc rythmées par les visites à l'hôpital, et par les coups durs qui touchent régulièrement ce groupe de papys rockers, au coeur de séquences qui risquent bien de te faire chouiner.
Cependant, l'intimité dans laquelle s'immisce le réalisateur (et toi avec) est aussi propice à beaucoup de malice : Eileen, 92 ans, se plaît à jouer les aguicheuses tandis que Lenny grille des feux rouges et serre ses virages à fond (et encore, je te raconte pas tout, c'est une sacrée bande de coquins).
Et pour te raconter tout ça, le film te la fait pas à l'envers : pas d'image léchée, on cherche pas à cacher le caméraman qui trifouille une fenêtre là-bas au fond, ni à couper les fausses notes. Les passages au contraire plus mis en scènes sont les séquences type "clips", tournées de façon à transformer nos octogénaires en superstars qui s'époumonent sur un manège ou sur une route au soleil couchant. Hé ben ils ont rien à envier à Michael Jackson les mecs : aussi stylés et plus touchants.
Bref, I Feel Good alterne torrents d'énergie, moments d'émotion et touches d'humour, sans oublier the spectacle final, pour un résultat qui te donne juste envie de profiter à fond de la vie, au moins autant que ces petits vieux qui carburent à l'optimisme et à l'idéologie du "show must go on". Et je te défie de pas avoir envie de leur faire à tous des câlins après avoir vu ce film, pour leur bonne humeur, leur pêche et leur message d'espoir en la vie.
I Feel Good, Stephan Walker (2008)
Et pour te raconter tout ça, le film te la fait pas à l'envers : pas d'image léchée, on cherche pas à cacher le caméraman qui trifouille une fenêtre là-bas au fond, ni à couper les fausses notes. Les passages au contraire plus mis en scènes sont les séquences type "clips", tournées de façon à transformer nos octogénaires en superstars qui s'époumonent sur un manège ou sur une route au soleil couchant. Hé ben ils ont rien à envier à Michael Jackson les mecs : aussi stylés et plus touchants.
Bref, I Feel Good alterne torrents d'énergie, moments d'émotion et touches d'humour, sans oublier the spectacle final, pour un résultat qui te donne juste envie de profiter à fond de la vie, au moins autant que ces petits vieux qui carburent à l'optimisme et à l'idéologie du "show must go on". Et je te défie de pas avoir envie de leur faire à tous des câlins après avoir vu ce film, pour leur bonne humeur, leur pêche et leur message d'espoir en la vie.
I Feel Good, Stephan Walker (2008)
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