LE REFLET DE L'Ombre - Jean Prudhomme
Samedi après-midi, il pleut, il fait trop frais pour la saison, et me voilà sous la tente du Salon du Livre. « Allez mademoiselle, j’ai un défi pour vous ! ». Je souris mais je continue mon petit tour… « Cette fois vous devez vous arrêter et relever mon défi ! » Alors là, je suis obligée de me retourner. Je me retrouve devant Jean Prudhomme, auteur du roman Le Reflet de l’Ombre. Pendant ce qui me semble durer une heure, il essaie de me convaincre d’acheter son livre. Son défi : il me propose de battre le record des cinq heures nécessaires pour le lire… Il ne sait pas à qui il a affaire !
Défi relevé.
Tu aimes rencontrer de l’action et des rebondissements à chaque chapitre ? Tu voudrais comprendre un roman policier sans avoir à revenir quelques pages en arrière à cause d’un détail trompeur ? Tu cherches à lire 200 pages de bonne intrigue sans y trouver le tiers de descriptions inutiles ?
Ah non, non, ce n’est pas impossible, puisque ce livre remplit toutes ces conditions ! Effectivement, j’ai été aussi étonnée.
Choisis deux familles qui se font la guéguerre depuis plus de 3 générations, ajoute un soupçon de meurtre, secoue et tu obtiendras Le Reflet de l’Ombre. Bon, j’avoue que je n’ai toujours pas compris le rapport entre le titre de ce livre et son contenu… Mais peut-être que tu me l’expliqueras après l’avoir lu !
« Tout a commencé un jour de juillet 1942… »
Et c’est parti ! Un meurtre, une enquête qui part dans tous les sens, un deuxième meurtre, tous les personnages à la queue-leu-leu dans le commissariat, accusés les uns après les autres, chacun rentre chez soi… Et on recommence !!
Il y a aussi ce fameux personnage mystère qui donne tout son suspense au livre. Lui il m’a bien surprise d’ailleurs.
Le roman débute donc en 1942, et l’auteur nous fait traverser trois générations et plusieurs points de vue pour démarrer son enquête dans les années 2000. Cette introduction prend seulement quelques pages, donc même si on pense qu’elle ne sert pas à grand-chose (en fait elle servait très très très bien…), elle passe facilement. Ensuite, les indices et les catastrophes s’enchainent, nos neurones fonctionnent à plein régime : suspense ga-ran-ti !
L’écriture est fluide, le discours facile à lire, bref : un pur plaisir.
Alors au niveau de l’histoire, on peut se demander comment, en 200 pages, l’auteur peut allier un bon scénario et un enchainement d’actions ininterrompues. Il faut dire que c’est le premier policier que je lis d’une traite et qui ne m’ennuie pas une seule seconde, c’est d’ailleurs le seul (à ma connaissance) qui regroupe une bonne intrigue, un nombre de pages limité et une fin impressionnante.
Dans tout le livre, peu de personnages nous sont présentés : certains membres des familles rivales, quelques enquêteurs, un ou deux figurants… Encore un bon point pour un policier : pas de « mais c’était qui lui déjà… » toutes les deux pages. Chacun a son petit caractère, sa petite histoire. Au fil des événements, tout se remet en ordre, on comprend pas mal de choses, MAIS on s’interroge jusqu’à l’explication finale.
Et si ça peut t’inciter à le lire, sache que j’ai été incapable de trouver moi-même le coupable !!
D’abord, pour son style, j’appréhendais cette lecture. A demi obligée d’accepter de l’acheter, et souvent déçue par les romans régionaux, trop centrés sur l’histoire ou le paysage régional et faisant alors passer le scénario au second plan ; ce roman n’était pas mon premier choix.
Merci cher égo de m’avoir fait accepter ce défi ! Après avoir ouvert le livre, impossible de le refermer avant le dernier mot. Le scénario est vraiment bien ficelé, la région ne sert que de décor et n’a aucun impact sur le récit.
A la fois triste que l’histoire se finisse déjà, mais fière d’avoir pulvérisé le record de lecture en trois heures, j’envoie un mail à l’auteur. Et voilà ce que je retiens de sa réponse : « vous êtes une "sacrée" lectrice ». Voilà qui ne va pas calmer Monsieur égo !
Avis aux « petits » comme aux « sacrés » lecteurs, le livre est peut être court mais ne décevra personne.
Maintenant, avant d’en dire trop, cher amateur (ou non) de romans policiers sans prise de tête : cette superbe partie de Cluedo ne te laissera pas sur ta faim, mais bouche bée j’en suis certaine !
Défi relevé.
Tu aimes rencontrer de l’action et des rebondissements à chaque chapitre ? Tu voudrais comprendre un roman policier sans avoir à revenir quelques pages en arrière à cause d’un détail trompeur ? Tu cherches à lire 200 pages de bonne intrigue sans y trouver le tiers de descriptions inutiles ?
Ah non, non, ce n’est pas impossible, puisque ce livre remplit toutes ces conditions ! Effectivement, j’ai été aussi étonnée.
Choisis deux familles qui se font la guéguerre depuis plus de 3 générations, ajoute un soupçon de meurtre, secoue et tu obtiendras Le Reflet de l’Ombre. Bon, j’avoue que je n’ai toujours pas compris le rapport entre le titre de ce livre et son contenu… Mais peut-être que tu me l’expliqueras après l’avoir lu !
« Tout a commencé un jour de juillet 1942… »
Et c’est parti ! Un meurtre, une enquête qui part dans tous les sens, un deuxième meurtre, tous les personnages à la queue-leu-leu dans le commissariat, accusés les uns après les autres, chacun rentre chez soi… Et on recommence !!
Il y a aussi ce fameux personnage mystère qui donne tout son suspense au livre. Lui il m’a bien surprise d’ailleurs.
Le roman débute donc en 1942, et l’auteur nous fait traverser trois générations et plusieurs points de vue pour démarrer son enquête dans les années 2000. Cette introduction prend seulement quelques pages, donc même si on pense qu’elle ne sert pas à grand-chose (en fait elle servait très très très bien…), elle passe facilement. Ensuite, les indices et les catastrophes s’enchainent, nos neurones fonctionnent à plein régime : suspense ga-ran-ti !
L’écriture est fluide, le discours facile à lire, bref : un pur plaisir.
Alors au niveau de l’histoire, on peut se demander comment, en 200 pages, l’auteur peut allier un bon scénario et un enchainement d’actions ininterrompues. Il faut dire que c’est le premier policier que je lis d’une traite et qui ne m’ennuie pas une seule seconde, c’est d’ailleurs le seul (à ma connaissance) qui regroupe une bonne intrigue, un nombre de pages limité et une fin impressionnante.
Dans tout le livre, peu de personnages nous sont présentés : certains membres des familles rivales, quelques enquêteurs, un ou deux figurants… Encore un bon point pour un policier : pas de « mais c’était qui lui déjà… » toutes les deux pages. Chacun a son petit caractère, sa petite histoire. Au fil des événements, tout se remet en ordre, on comprend pas mal de choses, MAIS on s’interroge jusqu’à l’explication finale.
Et si ça peut t’inciter à le lire, sache que j’ai été incapable de trouver moi-même le coupable !!
D’abord, pour son style, j’appréhendais cette lecture. A demi obligée d’accepter de l’acheter, et souvent déçue par les romans régionaux, trop centrés sur l’histoire ou le paysage régional et faisant alors passer le scénario au second plan ; ce roman n’était pas mon premier choix.
Merci cher égo de m’avoir fait accepter ce défi ! Après avoir ouvert le livre, impossible de le refermer avant le dernier mot. Le scénario est vraiment bien ficelé, la région ne sert que de décor et n’a aucun impact sur le récit.
A la fois triste que l’histoire se finisse déjà, mais fière d’avoir pulvérisé le record de lecture en trois heures, j’envoie un mail à l’auteur. Et voilà ce que je retiens de sa réponse : « vous êtes une "sacrée" lectrice ». Voilà qui ne va pas calmer Monsieur égo !
Avis aux « petits » comme aux « sacrés » lecteurs, le livre est peut être court mais ne décevra personne.
Maintenant, avant d’en dire trop, cher amateur (ou non) de romans policiers sans prise de tête : cette superbe partie de Cluedo ne te laissera pas sur ta faim, mais bouche bée j’en suis certaine !
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