U : Le Retour En Enfance Qui Fait Grandir
J’ai encore une fois envie de te parler d’un film
particulier, et cette fois-ci il s’agit d’un film d’animation. Hein, quoi,
qu’est-ce que j’entends ? Les dessins animés c’est pour les mioches ?
Que nenni, l’ami, et surtout pas celui-ci, puisqu’il traite justement de la
sortie de l’enfance et de l’entrée dans l’adolescence.
Mona est une princesse, un petit bout de fille qui se fait maltraiter par ses parents adoptifs dans un château lugubre. Un matin, alors qu’elle est en proie au désespoir, à sa grande surprise apparaît U, une petite licorne, qui désormais l’accompagnera et veillera sur elle.
Des années plus tard, Mona est devenue une adolescente longiligne, narcissique et un peu capricieuse, aussi attachante qu’insupportable et toujours accompagnée de U. Un beau jour débarque une curieuse tribu, les Wéwés : un couple de lapins bons vivants, un lézard bavard, un loup violoniste, une petite sœur boulotte… Et surtout Kulka, le chat guitariste qui ne tardera pas à taper dans l’œil de la jolie princesse.
L’arrivée des Wéwés sur le territoire va bouleverser la vie des habitants : celle des "méchants" parents, qui voient d’un mauvais œil tant de convivialité, de Mona, qui va découvrir la nouveauté des sentiments amoureux, et de U, touchée par l’évolution de sa petite protégée.
Mona est une princesse, un petit bout de fille qui se fait maltraiter par ses parents adoptifs dans un château lugubre. Un matin, alors qu’elle est en proie au désespoir, à sa grande surprise apparaît U, une petite licorne, qui désormais l’accompagnera et veillera sur elle.
Des années plus tard, Mona est devenue une adolescente longiligne, narcissique et un peu capricieuse, aussi attachante qu’insupportable et toujours accompagnée de U. Un beau jour débarque une curieuse tribu, les Wéwés : un couple de lapins bons vivants, un lézard bavard, un loup violoniste, une petite sœur boulotte… Et surtout Kulka, le chat guitariste qui ne tardera pas à taper dans l’œil de la jolie princesse.
L’arrivée des Wéwés sur le territoire va bouleverser la vie des habitants : celle des "méchants" parents, qui voient d’un mauvais œil tant de convivialité, de Mona, qui va découvrir la nouveauté des sentiments amoureux, et de U, touchée par l’évolution de sa petite protégée.
La magie de U,
c’est ce monde unique dans lequel tu es plongé : la forêt multicolore,
la mer azur, le ciel rose ; tous ces animaux humanisés, dessinés avec de
gros traits, dont la personnalité les rend plus attachants les uns que les
autres et dont les voix sont assurées par des comédiens de cinéma (et pas des
moindres : Guillaume Gallienne, Isild Le Besco, Bernadette Lafont…). Ces
voix, qui rendent les personnages animés incroyablement vivants, construisent
un univers sonore dont la chaleur est aussi largement assurée par la
géniale musique de Sanseverino, qui te donne envie de danser la gigue dans ton
salon (à défaut du feu de joie allumé par les Wéwés). Un bonheur d’évasion
quand tu as passé ta journée dans les transports.
Le film évoque avec beaucoup d’humour et de tendresse l’abandon progressif de l’enfance, dont U est le symbole, la découverte de soi et de l’autre, la peur de grandir, le départ des enfants… Que tous ces bouleversements fassent partie de notre passé, de notre présent ou de notre futur, je ne pense pas me tromper en affirmant qu’ils nous concernent tous, et c’est ce qui fait de U un film multigénérationnel.
Et si comme moi il t’arrive d’être un peu flippé par tous ces trucs là (genre les trucs qui changent juste un peu toute ta vie), le film adopte une philosophie à la fois détendue et rassurante vis-à-vis de ça : c’est le fil de la vie baby, ça va nous faire rire, ça va nous rendre heureux, nous faire pleurer, et pour sûr on va parfois en chier mais : C’est. La. Vie.
U, Grégoire Solotareff et Serge Elissalde (2005)
Le film évoque avec beaucoup d’humour et de tendresse l’abandon progressif de l’enfance, dont U est le symbole, la découverte de soi et de l’autre, la peur de grandir, le départ des enfants… Que tous ces bouleversements fassent partie de notre passé, de notre présent ou de notre futur, je ne pense pas me tromper en affirmant qu’ils nous concernent tous, et c’est ce qui fait de U un film multigénérationnel.
Et si comme moi il t’arrive d’être un peu flippé par tous ces trucs là (genre les trucs qui changent juste un peu toute ta vie), le film adopte une philosophie à la fois détendue et rassurante vis-à-vis de ça : c’est le fil de la vie baby, ça va nous faire rire, ça va nous rendre heureux, nous faire pleurer, et pour sûr on va parfois en chier mais : C’est. La. Vie.
U, Grégoire Solotareff et Serge Elissalde (2005)
Voir aussi :
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.