Levitation Room - Ethos
Burger Records - 2016
En pleine explosion du mouvement revival psychédélique, remis au goût du jour sous l’impulsion de talentueux groupes de la trempe de Tame Impala, les membres du groupe Levitation Room avec leur look 70’s et leur cover bariolé de fleurs viennent présenter à la face acide du monde leur premier album « Ethos ».
La formation beatnik originaire de Highland Park (Illinois) composée de Julian Porte, Gabriel Fernandez, Johnathan Martin & Jonathan Martin (II) est devenue en l’espace d’un EP suintant le peyotl (« Minds Of Your Own ») l’un des nouveaux rayons de soleil de la scène Californienne.
Mais Levitation Room c’est avant tout, comme l’annonce le titre de l’album, un slogan existentiel, « une manière d’être », un désir de s’inclure de manière distincte et par tout moyen esthétique au sein d’une caste sociale particulière dans laquelle ils s’identifient. Pour perpétrer dans les faits ce désir identitaire vital le quatuor s’est donc accorder pour son second effort les services du magistral Burger Records, véritable épicentre à talent du comté d’Orange, abritant sous son sillon quelques-uns des meilleurs groupes garage/psychédéliques actuels de la Côte Ouest (Peach Kelli Pop, Tracy Bryant, The Go, Ty Segall, Thee Oh Sees, The Growlers, Black Lips, The Shivas).
Sous haute influence des groupes majeursde l’ère « Summer Of Love » comme les Pretty Things, La Chocoolate Watch Band, la bande à Julian Porte a placé la barre très haut pour ne pas quitter le petit nuage dans lequel elle s’est installée depuis « Minds Of Your Own ». Ce qui explique que « Ethos » s’annonce sans dissimulation comme un mix « Best Of » entre les chansons marquantes issues de leur précédente release et des nouveautés s’inscrivant dans la même veine musicale.
En guise d’ouverture, la première plage du disque « Strangers Of Our Time » envois un Surf Rock débridé et impulsif qui nous plonge instinctivement dès les premières vocales lancinantes du chanteur dans le monde merveilleux en fractal kaléïdoscopés des 4 Merry Pranksters. L’album s’enchaîne logiquement avec une suite de ballades cosmiques pop 60’s de grandes factures (« Lazy Lawrence ») ou l’on retrouve les tubes de cet opus déjà repérés auparavant (« Loved » et « There are No Words »). Il faut dire que Levitation Room a le don de créer des hits avec une agilité déconcertante. L’alliage entre ces lignes de guitares planantes, fluides et mélodieuses et les mélopées saccadées de l’orgue Hammond nous téléporte avec réussite à une époque où tout n’était que Ciel à parure de diamant (« Plain To See », « Standing In The Rain »).
La richesse d’ « Ethos » se perçoit aussi par ses influences Blues/Garage très explicite sur « Till You Reach Your Last Breath », « Cosmic Flowers » ou ses décors rupestre type Western Spaghetti, qui par ses chevauchés rythmées et sonores nous rappel par écho nos premiers déboires cinématographiques avec John Wayne. Usant à l’excès de la symbolique, l’album se conclut avec « Reason Why » sorte de ballade Pop Beatlesienne (période Revolver) aux mélodies dysentériques qui vient parachever notre voyage initiatique sur les verts monts de Palo Alto.
Avec ce premier voyage multidimensionnel en terre cosmique Levitation Room bien entouré de son nouveau mécène Burger Records laisse percevoir avec cette première galette toute l’étendue de sa capacité à créer des tubes aux sonorités dithyrambiques, puissantes et colorées.
« Bon voyage aux pays des songes bigarrés de fleurs de la Nymphes Lucy et de sa parure de Ciel Diamanté »
La formation beatnik originaire de Highland Park (Illinois) composée de Julian Porte, Gabriel Fernandez, Johnathan Martin & Jonathan Martin (II) est devenue en l’espace d’un EP suintant le peyotl (« Minds Of Your Own ») l’un des nouveaux rayons de soleil de la scène Californienne.
Mais Levitation Room c’est avant tout, comme l’annonce le titre de l’album, un slogan existentiel, « une manière d’être », un désir de s’inclure de manière distincte et par tout moyen esthétique au sein d’une caste sociale particulière dans laquelle ils s’identifient. Pour perpétrer dans les faits ce désir identitaire vital le quatuor s’est donc accorder pour son second effort les services du magistral Burger Records, véritable épicentre à talent du comté d’Orange, abritant sous son sillon quelques-uns des meilleurs groupes garage/psychédéliques actuels de la Côte Ouest (Peach Kelli Pop, Tracy Bryant, The Go, Ty Segall, Thee Oh Sees, The Growlers, Black Lips, The Shivas).
Sous haute influence des groupes majeursde l’ère « Summer Of Love » comme les Pretty Things, La Chocoolate Watch Band, la bande à Julian Porte a placé la barre très haut pour ne pas quitter le petit nuage dans lequel elle s’est installée depuis « Minds Of Your Own ». Ce qui explique que « Ethos » s’annonce sans dissimulation comme un mix « Best Of » entre les chansons marquantes issues de leur précédente release et des nouveautés s’inscrivant dans la même veine musicale.
En guise d’ouverture, la première plage du disque « Strangers Of Our Time » envois un Surf Rock débridé et impulsif qui nous plonge instinctivement dès les premières vocales lancinantes du chanteur dans le monde merveilleux en fractal kaléïdoscopés des 4 Merry Pranksters. L’album s’enchaîne logiquement avec une suite de ballades cosmiques pop 60’s de grandes factures (« Lazy Lawrence ») ou l’on retrouve les tubes de cet opus déjà repérés auparavant (« Loved » et « There are No Words »). Il faut dire que Levitation Room a le don de créer des hits avec une agilité déconcertante. L’alliage entre ces lignes de guitares planantes, fluides et mélodieuses et les mélopées saccadées de l’orgue Hammond nous téléporte avec réussite à une époque où tout n’était que Ciel à parure de diamant (« Plain To See », « Standing In The Rain »).
La richesse d’ « Ethos » se perçoit aussi par ses influences Blues/Garage très explicite sur « Till You Reach Your Last Breath », « Cosmic Flowers » ou ses décors rupestre type Western Spaghetti, qui par ses chevauchés rythmées et sonores nous rappel par écho nos premiers déboires cinématographiques avec John Wayne. Usant à l’excès de la symbolique, l’album se conclut avec « Reason Why » sorte de ballade Pop Beatlesienne (période Revolver) aux mélodies dysentériques qui vient parachever notre voyage initiatique sur les verts monts de Palo Alto.
Avec ce premier voyage multidimensionnel en terre cosmique Levitation Room bien entouré de son nouveau mécène Burger Records laisse percevoir avec cette première galette toute l’étendue de sa capacité à créer des tubes aux sonorités dithyrambiques, puissantes et colorées.
« Bon voyage aux pays des songes bigarrés de fleurs de la Nymphes Lucy et de sa parure de Ciel Diamanté »